Charlotte Gainsbourg mon amour

© Delcourt

C’est Fabrice Tarrin qui le précise dès les premières cases: Charlotte Gainsbourg n’est qu’une sorte de catalyseur pour évoquer son enfance. Reste qu’il en parle beaucoup de Charlotte, le dessinateur de Maki le lémurien.

De Fabrice Tarrin, Éditions Delcourt.

C’est en la voyant à la télévision chanter Lemon Incest en duo avec son père que Fabrice (le fameux lémurien) en tombe éperdument amoureux. Un premier amour platonique pour lequel il est prêt à presque tout. Une bonne partie de l’album dévoile d’ailleurs ses stratégies pour la rencontrer à la sortie de son lycée.

La suite du récit est plus intime, moins souriante aussi, et rappellera quelques souvenirs à ceux qui ont connu l’apparition des premiers Kinder Surprise au début des années 70. C’est d’ailleurs l’une des forces de ce volume. Bien qu’autobiographique, le journal de Tarrin arrive à nous parler en se raccrochant à des évènements de l’époque. A chaque planche, on est tenté de se demander ce que l’on faisait à ce moment-là. Preuve que le dessinateur a pu gommer le côtéégocentrique de son précédent opus pour nous inviter à partager son histoire. Une tranche de vie dans laquelle son frangin lui vole quelquefois la vedette. l

V.G.

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