Critique | Musique

Las Kellies – Kellies

ROCK | Comme Joey, Dee Dee, Johnny, Tommy et Marky se faisaient tous appeler Ramone, Ceci, Sil et Betty répondent toutes au doux nom de Kelly. Les Kellies -aucun lien de parenté- sont 3 et elles sortent tout droit de la scène rock argentine.

ROCK | Comme Joey, Dee Dee, Johnny, Tommy et Marky se faisaient tous appeler Ramone, Ceci, Sil et Betty répondent toutes au doux nom de Kelly. Les Kellies -aucun lien de parenté- sont 3 et elles sortent tout droit de la scène rock argentine. Power trio 100 % féminin, le groupe voit le jour en 2005 à Buenos Aires. Les filles empruntent les instruments et les amplis de leurs potes, chantent dans toutes les langues qui leur passent par la tête (anglais, espagnol, allemand, japonais, portugais, catalan, français) et bâtissent leurs petites chansons excitées et urgentes sur le post punk des années 70 cher aux Raincoats et aux Slits. Le fantôme d’Ari Up, meneuse de ces dernières décédée d’un cancer à Los Angeles le 20 octobre 2010, plane inévitablement sur ce troisième album (les 2 premiers sont sortis de manière indépendante), mixé par Dennis Bovell (The Slits, Madness, Fela Kuti). Mais les références sont nombreuses. Liquid Liquid, The B-52’s, Devo, Gang of four… Il y a de tout ça chez Las Kellies. Les Sud-Américaines, qui ont joué au Tipi, à Liège, en juin dernier, signent même une reprise du Erase You d’ESG, l’une de leurs influences clairement revendiquées. Chaud devant.

J.B.

Las Kellies, Kellies, distribué par Fire Records. ****

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