Fête de la musique : en route pour 800 concerts…

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Voilà l’été! Et avec lui, une 26e Fête de la musique qui croule une nouvelle fois sous les propositions. Tout le monde dehors!

En crise la musique? L’industrie concernée certainement. Jamais par contre le médium musical n’a sembléà ce point omniprésent, toile de fond permanente de la vie en société, du métro à l’ascenseur. Comme un film qui ne pourrait se passer de bande-son.

Et ce ne sont pas les vacances d’été qui vont calmer l’affaire. Au contraire, avec le retour du soleil, la musique sort des salles de concert et va prendre l’air: comme d’habitude, les mois de juillet et août s’annoncent bourrés en propositions festivalières diverses, de Werchter aux Francofolies, des Ardentes à Dour…

Mais, avant cela, le véritable signal de départ du marathon estival sera donné avec la Fête de la musique. Plus besoin de présenter le concept qui a essaimé dans « plus de 120 pays et 350 villes à travers le monde ». On peut par contre une nouvelle fois souligner l’ampleur que la manifestation a prise chez nous. Existant depuis 25 ans en Communauté française, l’événement s’étalera à nouveau sur 5 jours, du 17 au 21 juin. Au total sont annoncés « plus de 800 concerts dans plus de 60 villes et communes bruxelloises et wallonnes ». Et le tout gratuitement, faut-il le rappeler.

Impossible évidemment de détailler ici tout le programme. Par contre, il est toujours possible de pointer l’un ou l’autre classique, comme la Fiesta du rock à Flémalle (du 18 au 20) ou la Fête de la musique des enfants à Saint-Gilles (le 21).

Le principal point d’attraction de la Fête reste évidemment le grand concert organisé place des Palais, à Bruxelles, le samedi 19. A la fois pointue et à vocation populaire, éclectique et grand public, l’affiche propose à nouveau un line-up des plus alléchants. A 17 h, ce sont les Liégeois de Piano Club qui entameront les débats, suivis de l’excellent afro-funk d’Anthony Joseph. MLCD viendra ensuite présenter son ambitieux conte rock avant de laisser la place à Dominique A, héros d’une chanson française qui aurait trempé dans le rock, digne successeur de Bashung. La fête devrait enfin s’achever en dansant, sous la coupe de 2 icônes. Soit Toots & the Maytals, héros reggae jamais fatigués, et Grandmaster Flash, légende vivante du hip hop, qui viendra balancer son mix rap grand public. Déhanchements assurés devant le palais…

Laurent Hoebrechts

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