50+ idées cadeaux pour le sapin
Distribué par Cinéart. Prix: environ 40 euros. Quatre films au menu d’un coffret vêtu de rouge et rendant hommage au talent fou de l’actrice française. Juliette Binoche y brille devant la caméra de Léos Carax (Mauvais sang), Patrice Leconte (La Veuve de Saint-Pierre), André Téchiné (Rendez-vous) et Cédric Klapisch (Paris). Seul le film de Leconte est accompagné de bonus, mais l’émotion est omniprésente. Bienvenue au pays des merveilles de Juliette!L.D.
Distribué par Universal. Prix: environ 35 euros. Le standard Blu-ray magnifie encore les images de la saga jurassique initiée par Steven Spielberg. Surtout celles des scènes nocturnes. Les bonus étant abondants et une copie digitale offerte en prime, avec aussi des applications spéciales pour smartphones et tablettes digitales, rien ne devrait empêcher le coffret Jurassic Park de faire un carton. Les films en eux-mêmes restant un ensemble brillant par ses effets, et riche en (délicieux) frissons. L.D.
Distribué par Twin Pics. Prix: environ 40 euros. L’Amérique en guerre réunit une série de documentaires tournés par les plus grands réalisateurs hollywoodiens de l’époque afin de légitimer l’engagement des Etats-Unis dans la Seconde Guerre mondiale aux yeux de l’opinion. John Ford (Pearl Harbour), John Huston (San Pietro), William Wyler (Memphis Belle) ou Frank Capra participèrent ainsi à l’effort de guerre, jusqu’au coeur même des opérations. Il en résulte une somme de témoignages à l’intérêt double: historique et cinématographique. J.F. PL.
Distribué par Fox. Prix: environ 70 euros. En 9 disques Blu-ray, l’intégrale de la saga Star Wars s’affiche accompagnée de nombreux et parfois passionnants suppléments. Les fans de la série créée (et sans cesse retravaillée) par George Lucas sont à la fête avec cet ensemble joliment habillé d’un élégant coffret couleur de sable. A voir et à revoir, si possible -pour ceux qui découvrent, surtout- dans l’ordre de tournage des films et pas dans celui de la chronologie de l’action. Les épisodes 3, 4 et 5 avant les 1, 2 et 3, donc. Même si l’ami George prétend le contraire…L.D.
Distribué par Twin Pics. Prix: environ 90 euros. L’oeuvre d’Andreï Tarkovski figure sans aucun doute parmi les plus importantes du cinéma moderne. Le réalisateur russe, né en 1932 et mort à 53 ans seulement, n’aura signé que 7 longs métrages, mais l’empreinte et l’influence -sur Lars Von Trier et Nuri Bilge Ceylan, par exemple- de son art incomparable furent et restent immenses. Un fort joli coffret, illustré d’une image révélatrice du cinéaste tourmenté, rassemble l’intégrale de ses films. On retrouve ainsi, dans l’ordre chronologique, le lumineux L’Enfance d’Ivan (1962), l’épique Andreï Roublev (1966), le futuriste Solaris (1972), l’énigmatique Le Miroir (1974), le fascinant Stalker (1979), le méditatif Nostalghia (1983) et l’émouvant Le Sacrifice (1986). La maîtrise formelle, l’exigence morale, l’élan mystique du grand réalisateur s’y expriment de prenante et saisissante façon. Le coffret contient plusieurs suppléments remarquables, dont des présentations éclairantes du critique Pierre Murat, des entretiens avec le cinéaste et avec ses collaborateurs, et 2 documentaires passionnants. Il offre aussi, et surtout, les 3 courts et moyens métrages tournés durant les études de Tarkovski. Trois perles où l’on peut déjà lire les prémices de l’oeuvre à venir.L.D.
DISTRIBUÉ PAR DISNEY. PRIX: ENVIRON 20 EUROS. La suite du réjouissant Cars emmène Flash McQueen dans une aventure haletante, digne d’un film d’espionnage à la James Bond. Michael Caine figure parmi les invités inattendus d’un spectacle d’animation mêlant habilement l’action et l’humour. Le clou visuel étant la manière extraordinairement réaliste… et poétique à la fois avec laquelle sont reconstitués les décors urbains, Londres en tête. Le Blu-ray et le DVD sont proposés dans un même boîtier, avec un court métrage en prime.L.D.
DISTRIBUÉ PAR TWIN PICS. PRIX: ENVIRON 18 EUROS. Adaptant sa propre bande dessinée à succès, Joann Sfar nous emmène dans l’Algérie des années 20, sur les pas d’un prêtre débonnaire, de sa fille charmante, et d’un matou se mettant soudain à parler pour discuter de tout, y compris de religion! Entre drôlerie caustique, humanisme voltairien et poésie du trait, l’animation se fait charmeuse. Et hilarante quand surgit un Tintin auquel François Damiens prête savoureusement sa voix. Le seul bonus est un court making of, mais le film assure bien du plaisir.L.D.
DISTRIBUÉ PAR TWIN PICS. PRIX: ENVIRON 18 EUROS. Michel Ocelot a connu le succès (fou) avec Kirikou et la sorcière. Il poursuit, depuis, une trajectoire d’animateur inspiré dans le style comme dans le propos. Il nous propose ici quelques contes mettant en scène les rapports entre hommes et femmes, tradition et liberté. Avec humour, tendresse, mais aussi esprit critique. Et en ombres chinoises, à l’aide de figures découpées, dont quelques-unes sont offertes en cadeau dans le chatoyant coffret où Blu-ray et DVD se côtoient. Un délice pour petits et grands spectateurs.L.D.
DISTRIBUÉ PAR WARNER. PRIX: ENVIRON 90 EUROS. Le dernier disque du box Blu-ray propose une conversation de près d’une heure entre Daniel Radcliffe, le Harry des films, et J.K. Rowling, sa génitrice, le tandem évoquant avec force superlatifs les souvenirs charriés par le destin cinématographique de l’apprenti sorcier boutonneux, depuis les premiers essais de l’acteur jusqu’à la fin de l’aventure. Pour aussi peu structurée et naturelle qu’apparaisse la chose, elle n’en permet pas moins de prendre la mesure du chemin parcouru en 10 ans. Cette année, en effet, le second volet de Harry Potter and the Deathly Hallows venait clore pour de bon, et non sans émotion, une saga cinématographique longue d’une décennie qui n’aura eu de cesse de reconduire une formule efficace, à défaut d’être véritablement magique: de l’action, du grand spectacle et du merveilleux, saupoudrés de quelques niaiseries enfantines mais aussi de réelles fulgurances noires, garantes du succès de la franchise Harry Potter sur les écrans. Le tout renfermé aujourd’hui dans une somme hébergeant les 8 films sur 11 disques gavés de suppléments plus ou moins pertinents. Définitivement définitif dans son genre.N.C.
DISTRIBUÉ PAR FOX. PRIX: ENVIRON 40 EUROS. Voilà près de 10 ans déjà que les héros de L’Age de glace, Manny le mammouth, Sid le paresseux, Diego le tigre à dents de sabre, sans oublier Scrat l’écureuil , faisaient souffler un vent de fraîcheur sur l’animation. Deux déclinaisons plus loin, leurs aventures ébouriffantes sortent coffrées et assorties de compléments nombreux (qui diffèrent d’un format à l’autre). Un DVD séparé, proposant un court métrage inédit, Le Noël givré de l’Age de glace, complète par ailleurs cette nouvelle ère glacière.J.F. PL.
DISTRIBUÉ PAR UNIVERSAL. PRIX: ENVIRON 35 EUROS. En 2008, Kung Fu Panda recyclait à grosses louchées les codes les plus éprouvés du film d’arts martiaux dans un spectacle d’animation à destination du jeune public occidental, mais n’en constituait pas moins un plaisant divertissement, balançant entre récit d’apprentissage et comédie philosophique mâtinée de castagne. Le film et sa récente suite, compensant un léger déficit d’idées par un surplus d’action, sont aujourd’hui compilés dans un box Blu-ray généreux en compléments.N.C.
DISTRIBUÉ PAR DISNEY. PRIX: ENVIRON 25 EUROS. Sorti en 1994, The Lion King reste l’un des classiques absolus des studios Disney, l’histoire de Simba, un lionceau partant à la rencontre de son royal destin, continuant à vibrer d’une intemporelle magie, soutenue par une animation somptueuse. Après avoir connu un lifting en 3D le temps d’un bref retour sur les grands écrans, le film ressort dans une édition Blu-ray de référence, optimisée par une technologie dernier cri, et bénéficiant d’un large éventail de compléments passionnants. On ne s’en lasse pas.J.F. PL.
DISTRIBUÉ PAR STUDIOCANAL. ENVIRON 30 EUROS. Championne des audiences, la série cornaquée par le showrunner superstar Tom Fontana (Oz, Homicide…) a été, hasard des inspirations, propulsée sur antenne au même moment ou presque que The Borgias de la chaîne américaine Showtime, qui retrace une saga identique avec des partis-pris scénaristiques un brin différents. Retraçant le destin d’une famille papale à une époque impitoyable, cette fiction ne surprend pas. Mais n’en est pas moins tout à fait fréquentable.My.L.
DISTRIBUÉ PAR WALT DISNEY. ENVIRON 50 EUROS. Parce qu’on a tous dans notre entourage une ménagère de moins de 50 ans à qui ça fera plaisir, piochons dans la hotte ce coffret DVD d’une saison absolument dispensable pour le sériephile critique, mais agréable pour le téléspectateur en quête de délassement. Avec un argument de départ des plus grotesques: l’échange à la naissance d’un enfant contre un autre. A retenir de ce 7e volet: Vanessa Williams qui tente d’y faire oublier la sorcière Eddie Britt (morte) avec un certain panache.My.L.
DISTRIBUÉ PAR KOBA FILMS. PRIX: ENVIRON 25 EUROS. En marge de sa contribution nonsensique au sein des Monty Python, John Cleese imagine, entre 1975 et 1979, une double salve de 6 épisodes, tous rassemblés ici, de cet Hôtel en folie mettant en scène le propriétaire irascible et capricieux d’un établissement qu’il souhaite voir fréquenté par une clientèle huppée alors même qu’il y cumule les déconvenues. Mené tambour battant, un must pour tout amateur d’humour british, même si la série pourra apparaître quelque peu vieillie, voire gesticulatoire, aujourd’hui.N.C.
DISTRIBUÉ PAR MEDIAGEST. PRIX: ENVIRON 40 EUROS. Parfaitement gominé, le costume foncé tombant impeccablement sur les chaussures, Don Draper, le directeur de création de l’agence Sterling Cooper, est, en façade, un pur produit publicitaire pour la proprette vie de banlieue américaine. Mais l’homme cache de lourds secrets et, peu à peu, sombre tel son avatar dans le superbe générique de la série. Cette 4e saison le voit s’engluer dans une solitude d’autant plus pesante que l’époque autorisait moins qu’aujourd’hui les aveux de faiblesse. Divorce, alcool, erreurs, dépression… Il accumule les tuiles et emmène le téléspectateur à la découverte de son plus noir versant. Mad men propose une galerie de personnages fascinants joués par des comédiens d’une intelligence rare, portés par des images léchées et une resconstitution tirée au cordeau des sixties: cette série-là, c’est du cinéma pour la télé. Avec ce que ça peut avoir d’exigeant. La fiction de Matthew Weiner ne prend pas le téléspectateur par la main, ne lui dit pas ce qu’il doit comprendre, et ne propose aucune morale, aucun message. Juste une plongée dans un pan de l’Histoire plus complexe qu’il n’y paraît, à travers les tribulations de marchands de bonheur particulièrement malheureux. Une £uvre indispensable qui se fait l’écho des errements sociétaux d’hier et d’aujourd’hui avec une rare acuité. My.L.
DISTRIBUÉ PAR UNIVERSAL. PRIX: ENVIRON 40 EUROS. La série de Rod Serling a beau afficher 50 balais au compteur, la sortie de sa toute première saison en version Blu-ray remasterisée, avec bonus inédits et qualité d’image d’exception, fait aujourd’hui l’événement. Véritable phénomène télévisuel à l’originalité jamais démentie, cette Quatrième Dimension a largement contribué à populariser le fantastique et la science-fiction dans les foyers, à travers ses histoires étranges cultivant l’art de la chute. Culte!N.C.
DISTRIBUÉ PAR FOX. PRIX: ENVIRON 30 EUROS. Dans l’épisode How I Spent My Strummer Vacation, Homer se rend au camp musical des Rolling Stones, pour une virée électrisante en compagnie de Mick Jagger et Keith Richards -mais aussi Tom Petty, Lenny Kravitz ou Elvis Costello- qui se rit joyeusement des outrances du grand cirque rock’n’roll. L’ensemble de cette 14e saison, l’une des toutes meilleures de l’histoire du show, est du même tonneau. Entre la dinde et la bûche, on n’a jamais craché sur une bonne tranche de lol.N.C.
DISTRIBUÉ PAR FOX. PRIX: ENVIRON 35 EUROS. Les motards noirs et rebelles de SAMCRO traversent l’Atlantique pour une 3e saison se déroulant essentiellement en terres irlandaises. L’occasion d’introduire une volée de nouveaux personnages bien sentis tout en continuant à creuser la quête identitaire d’un Jax Teller qui, venu récupérer son fils kidnappé à Belfast, va surtout y approcher le vrai visage de son père défunt. La moins bonne saison d’un show qui n’en reste pas moins hautement recommandable.N.C.
DISTRIBUÉ PAR SONY MUSIC. PRIX: ENVIRON 15 EUROS. Elle est marrante, Beyoncé, avec ses clips à x millions de dollars et puis quelle bosseuse! Le vrai bonus de ce double DVD est bien là, dans la psyché exhibée de la fille de Houston. En dehors de la captation d’un implacable concert au Roseland new-yorkais où elle revisite son parcours musical depuis l’âge de 9 ans (…), on découvre un court doc sur la « hardest working woman in show business », pour parodier le titre affublant autrefois James Brown. Une tornade noire: Jay-Z, fais gaffe!PH.C.
DISTRIBUÉ PAR NEWS. PRIX: ENVIRON 17 EUROS. Le hip hop made in Belgium n’a pas généré 36 disques vraiment marquants. Une ball dans la tête de De Puta Madre, dont le vinyle vient d’être miraculeusement repressé, est de ceux-là. En 94, en plein décollage du rap français, le crew du 1030 Bruxel-les fondé par Grazzhoppa, Pee Gon-zalez and Smimooz balance un album complètement halluciné. Derrière les volutes du spliff, des récits de gangs-ters paranos sous street poésie ars-ouille. Plus de 15 ans après sa sortie, encore et toujours un must.L.H.
DISTRIBUÉ PAR ACE. PRIX: ENVIRON 45 EUROS. Ouvert au tout début des années 60 à Muscle Shoals, en Alabama, le studio FAME fut jadis l’un des temples de la musique de l’âme. Cette triple compilation, 75 morceaux enregistrés en ses murs et déterrés par Ace au terme de 2 ans de fouille, ressemble d’ailleurs quelque part à un Who’s who de la soul sixties. Otis Redding, Arthur Conley, Etta James, Irma Thomas, Candi Staton ou encore Aretha y côtoient artistes et titres plus obscurs… FAME, you gonna live forever…J.B.
DISTRIBUÉ PAR UNIVERSAL. PRIX: ENVIRON 75 EUROS. Deux CD, 1 DVD, et 2 vinyles en prime: c’était bien le mininum pour cette nouvelle réédition de Melody Nelson. La relecture gainsbourgienne du Lolita de Nabokov ne dure qu’une trentaine de minutes, mais demeure un ovni complet, en même temps qu’un classique absolu. La basse élastique, les cordes tourbillonnantes de Jean-Claude Vannier, la narration dandy de Gainsbourg… Quarante ans après sa sortie, Melody Nelson reste d’une richesse et surtout d’une modernité folles.L.H.
DISTRIBUÉ PAR EMI. PRIX: ENVIRON 40 EUROS. Y a du collector dans l’air pour ce box réunissant 8 des 15 singles sortis depuis 2001 par l’hybride triomphant de Damon Albarn. Soit autant de 45 Tours sous luxueuses pochettes glacées, où le graphisme manga-panda de Jamie Hewlett prolonge l’horizon visuel des chansons: abstraction bleu nuit pour Clint Eastwood, regard perdu de 2D pour Feel Good inc ou encore néo-primitivisme cartoon pour 19-2000. Les dépourvus de platine se consoleront avec la version double CD/DVD.PH.C.
DISTRIBUÉ PAR SONY MUSIC. PRIX: ENVIRON 64 EUROS. En 1996, le groupe d’Alex Callier fait le buzz avec le single 2Wicky. L’album parent, paru à l’époque sous le nom d’Hoover -qui se prolongera ensuite d’un « phonic » pour éviter le procès avec la marque d’aspirateur- ressort aujourd’hui très luxueusement accompagné d’un vinyle, d’un livret et d’un classique CD de remixes plus un de raretés.PH.C.
DISTRIBUÉ PAR UNIVERSAL. PRIX: ENVIRON 100 EUROS. Un peu fâché d’avoir vu sortir à son insu un coûteux box à son nom, Elvis Costello a préféré saboter l’entreprise, conseillant aux amateurs de se rabattre sur le coffret Louis Armstrong. « Franchement, la musique est immensément supérieure. » Si Elvis le dit… C’est vrai qu’il y a de la matière dans ces 10 CD. Passons la forme de l’objet (on n’est pas fan du genre), pour se concentrer sur la musique proposée, avec les incontournables mais aussi un live ou un disque d’interview savoureux.L.H.
DISTRIBUÉ PAR UNIVERSAL. PRIX: ENVIRON 30 EUROS. Toujours officiellement en stand-by, Louise Attaque sort un 1er best of. La démarche finit de démontrer, si la chose était encore nécessaire, que le carton de départ (les 2,5 millions d’exemplaires du 1er disque éponyme) n’était pas dû au hasard. Les classiques ne sont d’ailleurs pas forcément ceux qui ont le mieux vieilli. L’édition limitée est complétée par 3 lithographies, des stickers, le CD et un DVD, raccords avec l’univers d’un groupe parmi les plus intègres du rock hexagonal.L.H.
DISTRIBUÉ PAR SONY MUSIC. PRIX: ENVIRON 30 EUROS. Avant de travailler avec les Beatles, de brandir un revolver sur les Ramones ou de kidnapper les bandes réali-sées pour Leonard Cohen, Phil Spector avait été un « wunderkind » glorieux des sixties. Fuyant son Bronx natal pour bâtir à l’ombre d’Hollywood des châteaux, non pas de sable mais de musique dorée et mousseuse, triomphante dans sa pleine incarnation des années 60. Ce box permet de redécouvrir ce fameux « Mur du son » spectorien, soit une cascade d’instruments rassemblés en vagues wagnériennes et des bataillons de voix crémeuses sur des mélodies frivoles qui assument que la vie est un long fun tranquille. Avec une dose de réverbération qui démultiplie encore tonus et couleurs, ce coffret rassemble 7 albums, 3 des Crystals, un de Bob B. Soxx and The Blue jeans, un autre des Ronettes et 2 compilations dont l’une moins essentielle d’instrumentaux et faces B. Même en tenant compte du rôle important joué dans cette aventure sonique par l’arrangeur Jack Nitzsche (1937-2000), Spector apparaît dans une grâce exceptionnelle: non seulement par l’originalité de sa potion musicale mais aussi par la précocité de son stakhanovisme. Les 80 et des titres mis en boîte dans cet objet l’ont été entre juillet 1961 et septembre 1964, alors que le génie misanthrope n’a pas encore 25 ans…PH.C.
DISTRIBUÉ PAR EMI. PRIX: ENVIRON 110 EUROS. Neuf sous-verres, 3 billes transparentes avec petit sac de velours noir, 2 pass et ticket artefacts, un livret de photos, une écharpe, 3 Collector’s Cards, un livret de crédits… Le tout dans une boîte format 33 Tours. Il y a aussi de la musique et des images issues du 9e album studio du Floyd, soit 2 CD, 2 DVD et un Blu-ray charpentant cette histoire cathartique autour de l’absence, notamment celle de Syd Barrett. De quoi passer un Noël et même plus complètement floydien.PH.C.
DISTRIBUÉ PAR UNIVERSAL. PRIX: ENVIRON 90 EUROS. A l’époque de sa sortie, en 1978, la bande à Jagger n’avait pu proposer un double album et avait été contrainte de respecter une date butoir. Considéré comme le dernier grand disque des Stones, Some Girls était, selon Keith Richards, un bébé né sans tête. Il revoit aujourd’hui le jour accompagné de sessions enregistrées aux studios Pathé Marconi. Et, dans sa version super deluxe, d’un DVD, du 45 Tours Beast of burden avec sa pochette d’époque censurée et d’un petit livret avec photos inédites.J.B.
DISTRIBUÉ PAR UNIVERSAL. PRIX: ENVIRON 85 EUROS. Il y a 20 ans, sortait Achtung Baby!, l’un des albums majeurs de U2. Pour l’occasion, les Irlandais se fendent d’une réédition en multiples formats, du simple CD au coffret « Über Deluxe ». Entre les 2, le format Super Deluxe propose 6 CD (les albums Achtung Baby! et Zooropa, des remix…) et 4 DVD (un docu, des clips, le live du Zoo TV tour…). Y sont notamment inédits un passionnant CD de « démos » et From The Sky Down, docu tout frais qui revient sur la genèse d’Achtung Baby!, disque de rupture essentiel. On a pu l’oublier: si les Irlandais ont achevé l’été dernier la plus grosse tournée de l’histoire du rock, début des années 90, l’ambiance était moins à la fête. Après l’échec de Rattle & Hum, le groupe se retrouve dans l’impasse créative, miné par les tensions, tandis que The Edge voit son couple éclater. L’époque change aussi: à Manchester, on danse et mélange rock et acid-house tandis que, du côté de Seattle, l’explosion grunge couve. Tous les éléments sont là pour ranger U2 au rang de tricard. Il leur faut un miracle: il s’appelle One, chef-d’oeuvre tombé de nulle part, qui relance le groupe, et l’amène à faire sa révolution. Vingt ans plus tard, U2 n’a toujours pas fait mieux…L.H.
De Jean-Samuel Kriegk et Jean-Jacques Launier, éditions Sonatine. Prix: environ 29 euros. Sous le sapin, une grosse brique, c’est toujours chic. Art ludique brosse un portrait très complet en forme d’avènement de ce nouveau courant pleinement artistique. La création numérique a prouvé qu’elle comptait créateurs de génies et graphistes balèzes. En regroupant les designers de Nintendo, les dessinateurs de Pixar ou Dreamworks et les graphistes des meilleurs jeux vidéo, Art ludique prouve que l’ère du cross-média compte désormais son art propre, protéiforme comme elle.O.V.V.
De Denis Roulleau, éditions Flammarion. Prix: environ 25 euros. C’est là tout son génie: dès le départ, le rock ne fut pas qu’une simple affaire de musique. Il y a le(s) look(s) rock, les films rock, les romans rock… Bref, tout un package, un état d’esprit, une véritable culture même, d’abord underground, aujourd’hui mainstream. Pour la décrire, Denis Roulleau (auteur du Dictionnaire raisonné de la littérature rock) s’est essayé à l’exercice encyclopédique. La tentative est forcément casse-gueule: comment compiler, répertorier, circonscrire un terrain aussi vaste? Au moins le résultat a le mérite d’être fun, sans prise de tête. Forcément sujet à débat, mais aussi nerveux et bien informé. La forme choisie est raccord au fond: la couverture du bouquin -souple et plastifiée façon vinyle- reprend la typographie fuschia-jaune canari du Never Mind The Bollocks des Sex Pistols. A l’intérieur, la mise en page des articles est gentiment anarchique. Au programme, quelque 250 entrées. Pas un seul rockeur stricto sensu, mais des mouvements (mods, grunge,…), des films (This Is Spinal Tap…), des écrivains, des critiques, des magazines (de R&F à… So Foot), des fringues… Avec certes des choix curieux (Forrest Gump, film rock?), mais aussi souvent terriblement bien vus (le travail du graphiste belge Guy Peellaert).L.H.
DE DAVID MCCANDLESS, ÉDITIONS ROBERT LAFFONT. PRIX: ENVIRON 25 EUROS. Trop d’information tue l’information. Sauf si vous la confiez à l’alchimiste David McCandless. Expert en « data journalisme », ce designer anglais n’a pas son pareil pour transformer les données scientifiques les plus arides en graphiques digestes et ludiques. Dans ces miscellanées tout-terrain -on y parle aussi bien de santé que de culture ou de politique-, il étale sa science visuelle, domptant l’infobésité qui écrase notre monde. A coups de courbes, de nuages, d’arborescences, de mappings, de flèches ou de pictos aux couleurs pop, il surplombe l’océan de chiffres pour nous le rendre lisible au premier coup d’£il. Sans oublier au passage de nous caresser les pupilles, ses compositions flirtant avec l’art digital et l’abstraction. Chaque question abordée est traitée sur mesure. Pour illustrer la consommation d’eau, il empile les bouteilles. Pour évoquer les principales causes de décès au XXe siècle, il aligne des pastilles qui valent mieux qu’un long discours. C’est parfois d’une sophistication extrême, parfois d’une simplicité biblique. Comme quand il épingle les romans qu’il faut avoir lus à l’aide d’un nuage de titres calqué sur les nuages de tags utilisés sur Internet. Informations dérisoires et essentielles se succèdent, qu’on croque avec le même bonheur tellement cette cuisine moléculaire graphique est appétissante.L.R.
DE ALAIN LORFÈVRE, COÉDITION WALLONIE-BRUXELLES INTERNATIONAL ET FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES. PRIX: ENVIRON 30 EUROS. Critique à La Libre, Alain Lorfèvre retrace, dans cet album richement illustré, le parcours de Vincent Patar et Stéphane Aubier, créateurs du Pic Pic André Shoow et, bien sûr, de Panique au village. Ultra documenté, le propos court de l’enfance des 2 auteurs à leurs 25 ans d’amitié et de collaboration. Et réussit à toucher à l’essence même de leur art qui, en même temps que l’approche unique de bricoleurs de génie, traduit une certaine philosophie de la vie. Un ouvrage de référence.J.F. PL.
ÉDITIONS FLAMMARION. PRIX: ENVIRON 40 EUROS. En intro, les 860 couvertures donnent le tournis. Vingt-cinq ans que Les Inrocks brandissent l’insoumission en bannière d’un parcours journalistique mythique entamé, mi-80, en prolongement papier d’une émission radio. Offrant d’emblée au rock plus qu’un relais: une culture, une posture, un angle inédit au c£ur d’un journalisme de rupture. Björk, Godard, les Pixies, Duras, Bourdieu, Hunter S. Thompson, Pialat, Bowie, Johnny Cash, tous sont montés à la tribune des Inrocks, tous sont invités en long et en large dans cet album événement. Let’s rock.Y.P.
DE COUSIN ET PALEY, ÉDITIONS LA MARTINIÈRE. PRIX: ENVIRON 35 EUROS. « On avait du chemin devant nous. Mais qu’importe: la route, c’est la vie. » Tout le monde l’a fantasmé, ils l’ont fait: mettre ses roues dans celles de la Beat generation, pourfendre l’Amérique d’est en ouest à la suite de Kerouac et Cassady, sur 8000 km. Cousin et Paley font relire aux mots de Kerouac l’Amérique nomade d’aujourd’hui. Motels défaits, hobos des grands chemins, cow-boys saisonniers et troupeaux de hipsters, grandes plaines à perte de vue et bitume en arrière-plan. Pied au plancher.Y.P.
ÉDITIONS LA DÉCOUVERTE. PRIX: ENVIRON 65 EUROS. « Je suis un homme déchiré. Je suis Noir et j’appartiens à l’Occident. » C’est le romancier afro-américain Richard Wright qui ouvre la voie sous laquelle se déroule un des livres importants de cette fin d’année. En 350 pages sous la direction d’Alain Blanchard, La France Noire revient, avec force collaborateurs, illustrations et citations en exergue, sur 300 ans de présences black en France -corps et âme-, des « indigènes » aux « tirailleurs », des « Noirs » aux « Blacks », des « immigrés » aux « Français ». Vaste, nuancé et nécessaire.Y.P.
éditions 10 18. Prix: environ 13 euros. Au départ, il y a ce jeune designer, Vahram Muratyan, pris entre 2 villes, Parisien d’origine que le skyline new-yorkais ne cesse d’allumer, New-Yorkais d’adoption en mal de Paris. Les images d’une ville s’imposant à lui quand il arpente l’autre, il commence à crayonner une série de duels qui se jouent des clichés des 2 mégapoles. Des plus insignifiantes pratiques aux monuments emblématiques. Pont des Arts vs Brooklyn Bridge, Godard vs Allen, métro vs subway: le match est ludique, géométrique, ironique et sociologique.Y.P.
De Gu Zheng, éditions Eyrolles. Prix: environ 42 euros. Ils sont 62. Tous n’ont pas la renommée d’un Ai Weiwei mais ils n’en fertilisent pas moins les expos dans le monde entier. Représentants de l’avant-garde de la photographie chinoise contemporaine, ils jettent un éclairage tantôt décalé tantôt nostalgique sur ce pays-continent. Dont ils interrogent aussi bien la mémoire et la marginalité que les zones de friction. Entre pop art, provoc, abstraction et tradition, un panorama riche et solide comme une muraille.L.R.
Éditions Steidl. Prix: environ 48 euros. Né en 1923, fils d’un rabbin en vue, Saul Leiter délaisse à 23 ans son cursus théologique tout tracé à Pittsburg pour lui préférer la photo autodidacte et New York. Son nouveau terrain d’étude: le hasard des rues. Ses cadrages serrés, ses compositions inattendues, traquent les empruntes mystérieuses laissées dans le parcours familier. Aplats de couleurs, grâce confuse de l’instant, brume, reflets: ses clichés saisissent l’inexplicite. Ils sont des moments d’humanité immobile au coeur du maelström de Manhattan. Magique.Y.P.
De Charlotte Blum, éditions de La Martinière. Prix: environ 35 euros. Des Desperate Housewives aux Sons of Anarchy, de House à Oz, Séries. Une addiction planétaire offre un panorama très complet des fictions télé les plus regardées, mais aussi les plus estimées. La démarche n’est pas critique, mais plutôt illustrative, s’appuyant sur des dizaines d’interviews: auteurs mais aussi stylistes culinaires ou encore cartographes. Le plus: un foisonnement d’images superbes, propulsant enfin les séries au rang d’objets d’art.My.L.
DE JACQUES FERRANDEZ, ÉDITIONS CASTERMAN. PRIX: ENVIRON 45 EUROS. Pas besoin d’aimer l’Histoire pour se plonger avec délectation dans les magnifiques Carnets d’Orient de Ferrandez. De la conquête française de l’Algérie en 1836 à la bataille d’Alger en 1958, cette saga dépayse le lecteur aussi sûrement que les meilleures séries télévisées. Au-delà du récit romancé intelligemment ancré dans la réalité historique, l’auteur se penche sur la rencontre des civilisations et les rapports entre colonisés et colonisateurs. Le tout servi par des aquarelles dignes de Pratt.V.G.
DE PONZIO ET MARAZANO, ÉDITIONS DARGAUD. PRIX: ENVIRON 30 EUROS. Bien des années après leur retour sur Terre, les astronautes Armstrong et Aldrin sont, à nouveau, récupérés dans leur capsule Apollo. La solution de ce mystère spatio-temporel pourrait bien se trouver sur Mars vers laquelle une navette américaine est lancée. L’équipage qui prend part à cette mission est certain de ne jamais revoir la planète bleue. Imaginée par 2 cadors du genre, cette trilogie est un incontournable de la science-fiction actuelle. Du moins en BD.V.G.
DE MIDAM, ÉDITIONS MADFABRIK. PRIX: ENVIRON 45 EUROS. Série spin-off de Kid Paddle, Game over met en scène un petit barbare dont l’unique but est d’échafauder des plans pour terminer, en compagnie de sa princesse, le niveau du jeu vidéo dans lequel il est bloqué depuis maintenant 7 albums. Efficace, visuel et absurde, le dernier Game Over se retrouve dans un pack « fin d’année » en compagnie de l’album Kid Paddle Panik Room dédicacé par Midam et d’un mobile déco Noël Kid Paddle que l’on n’imagine pas du meilleur goût.V.G.
DE DAVID B., À L’ASSOCIATION. PRIX: ENVIRON 35 EUROS. Ne dites pas intégrale, dites monovolume. Figure de proue de la production indépendante en BD, L’Association s’était en effet juré de ne jamais sacrifier à la pratique bassement mercantile de l’intégrale. Pas à un paradoxe près, la maison d’édition française avait pourtant déjà compilé en un seul et même tome les Pascin de Sfar, Persepolis de Satrapi et autre Guerre d’Alan de Guibert. Une pirouette de langage -monovolume, donc- justifiant vaille que vaille l’opération. Et les 6 tomes de L’Ascension du Haut Mal de connaître aujourd’hui le même destin. Entre 1996 et 2003, David B. s’attelle à ce projet très personnel, exorcisant le passé, cette enfance marquée par l’épilepsie, terrible, de son frère, dans une saga familiale réflexive et sans complaisance qui amène l’autobiographie sur le terrain d’un réalisme magique fascinant et hanté, traversé par des fulgurances graphiques étourdissantes qu’il déverse dans des torrents d’imaginaire où petite et grande histoire se répondent en un récit de l’intime trans-cendé. Alors, intégrale ou monovolume, après tout qu’importe. La pierre philosophale de la nouvelle bande dessinée tient désormais dans les mains en un seul bloc. Ce serait bête de se priver…N.C.
DE RABATÉ, ÉDITIONS VENTS D’OUEST. PRIX: ENVIRON 25 EUROS. Premier travail de longue haleine de Pascale Rabaté, Ibicus est une libre adaptation d’un roman d’Alexis Tolstoï. Sur 5 tomes, cette fable noire de la condition humaine raconte les péripéties de la vie de Siméon Nevzorov, un sombre petit comptable sans envergure qui va profiter des chaos du monde pour accomplir la prophétie d’une vieille Tzigane qui l’a imaginé en despote fortuné. Une oeuvre de jeunesse incontournable du prince du noir et blanc.V.G.
DE FREDERIK PEETERS, ÉDITIONS ATRABILE. PRIX: ENVIRON 38 EUROS. A l’heure où paraît le 1er tome de la nouvelle saga de Frederik Peeters, Aâma, Atrabile a l’excellente idée de sortir l’intégrale, luxueuse, de cette formidable série où le Suisse, auteur de Pilules bleues, tâtait déjà de la science-fiction. La force de Lupus tient dans cette formule singulière: plonger un tandem d’anti-héros pétris de doutes et d’angoisses -comme la bande dessinée indé en génère à la pelle- dans un grand bain de SF mâtiné de parfum d’aventure. Cosmique! N.C.
DE DENNY O’NEIL ET NEIL ADAMS, ÉDITIONS ATLANTIC. PRIX: ENVIRON 35 EUROS. On réédite ici un monstre, 33 ans après une première diffusion presque anonyme en français. Imaginez: le combat entre le plus grand champion de l’espace et le plus grand champion de la terre! Publié en 78 par DC Comics, cet OVNI grand format est en outre réalisé par 2 maîtres du genre. Cette réédition, grand format elle aussi, au tirage limité, aux couleurs retravaillées, et accompagnée de nombreux croquis de Adams, vaut donc son pesant de kryptonite et de testostérone.O.V.V.
ÉDITÉ ET DÉVELOPPÉ PAR UBISOFT. PRIX: ENVIRON 95 EUROS. 250 pages d’encyclopédie ne sont pas de trop pour brosser les personnages, les intrigues et l’époque du dernier Assassin’s Creed Revelation. Le jeu d’action/aventure planté à Constantinople en pleine période des Templiers s’accompagne dans cette édition Animus de la bande originale du jeu, d’un court métrage (Assassin’s Creed Embers) et d’une foule de contenus téléchargeables. Moins chère (67 euros), l’édition Collector offre une version où les DLC et le livre ont été allégés.M.-H.T.
ÉDITÉ PAR WARNER INTERACTIVE ET DÉVELOPPÉ PAR ROCKSTEADY. PRIX: ENVIRON 85 EUROS. Meilleure adaptation à ce jour d’un héros de cinéma et de comics en jeu vidéo, Batman Arkham City atterrit avec un coffret comprenant un livre d’artworks, la bande originale du jeu et du contenu téléchargeable exclusif dont Batman: Gotham Knight, film d’animation original de DC Universe. Pour couronner le tout, Warner a eu la très bonne idée de faire appel au savoir-faire de Kotobukiya pour inclure une figurine inédite de la chauve-souris. De quoi oublier les déceptions amères de bien des goodies plastoc et prétendument collector…M.-H.T.
Au rayon des consoles de salon, les bonnes affaires devraient rouler sous le sapin cette année. Vu un hardware vieillissant, les constructeurs et revendeurs redoublent ainsi d’initiatives pour aligner les bundles aguicheurs. Evincée par la Wii U en 2012, la Wii de Nintendo joue la carte de l’édition spéciale colorée en bleu (manette comprise) pour son bundle Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Londres 2012. Ce combo vendu à 135 euros pose en magasins à côté du Wii Fit Plus Pack. Wii, Wii Balance Board (accompagné du programme Wii Fit Plus) et Wii-mote se déclinent en noir pour un tarif moyen constaté de 200 euros. Si on retrouve la Xbox 360 250 Go avec Gears Of War 3 ou Call of Duty: Modern Warfare 3 à 239 euros dans de nombreuses enseignes, le réseau de boutiques Consoles-fan.com propose de son côté une Xbox 360 4 Go à 249 euros. Ce pack magique qui demandera toutefois de passer par la case cashback de 50 euros offre, en plus du Kinect, 5 jeux parmi lesquels le dernier Call Of Duty: Modern Warfare 3, l’excellent Pure et le recommandable LEGO Batman. Occupant toujours la place de la console la plus chère du podium, la PlayStation 3 320 Go s’accompagne enfin de blockbusters comme Uncharted 3: l’illusion de Drake, FIFA12 ou Call of Duty: Modern Warfare 3 pour 293 euros.M.-H.T.
ÉDITÉ PAR THQ ET DÉVELOPPÉ PAR VOLITION. PRIX: ENVIRON 99 EUROS. GTA-like le plus déjanté du monde, Saints Row: The Third s’offre une version Pack Platinum très bien sentie puisque, en plus de son excellente B.O. et du pack téléchargeable du professeur Genki, elle s’accompagne d’un casque audio singulier. Inspiré par la voix de Zimos -l’un des personnages les plus emblématiques du jeu-, le périphérique intègre un vocoder que l’on pourra utiliser comme micro pour passer des coups de fil avec un smartphone muni d’une prise casque classique.M.-H.T.
ÉDITÉ ET DÉVELOPPÉ PAR SONY COMPUTER ENTERTAINMENT. PRIX: ENVIRON 185 EUROS. Hyper hollywoodien, Uncharted 3: l’Illusion de Drake perpétue la mémoire d’Indiana Jones au fil d’une aventure épique. Drake, son héros, est au centre de ce coffret abritant une statuette à son effigie mais aussi des répliques de sa boucle de ceinture et de sa bague. Le jeu, lové dans un boîtier exclusif s’inspirant du carnet de route de l’aventurier, s’accompagne de nombreux bonus à télécharger et d’un coffre en bois pouvant également servir de rangement pour 19 jeux PlayStation 3.M.-H.T.
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