Critique

I, Anna

I, Anna - Charlotte Rampling © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

THRILLER | Ils ne portent pas le même nom, mais Barnaby Southcombe est bel et bien le fils de Charlotte Rampling, qu’il dirige dans un I, Anna aux couleurs de thriller et de film noir.

La grande actrice y incarne une de ces femmes mystérieuses, fascinantes, sensuelles et complexes dont elle s’était fait une spécialité dès ses débuts (Portier de nuit), confirmant notamment cette évidence dans Farewell My Lovely et Max mon amour. Anna sait sans aucun doute plus de choses sur le meurtre brutal d’un homme qu’elle ne veut bien le dire. Et le policier chargé de l’enquête (l’éminemment taciturne Gabriel Byrne) va vouloir en savoir plus… tout en ne restant pas insensible à la séduction de la dame. Rampling est une fois de plus formidable dans un rôle difficile, comme elle le fut dans Sous le sable chez Ozon. Barnaby Southcombe ne cherche pas à briller dans sa réalisation. Il se consacre à la création d’une atmosphère urbaine nocturne qui sied au sujet et à sa principale interprète.

Thriller de Barnaby Southcombe. Avec Charlotte Rampling, Gabriel Byrne, Eddie Marsan. 1h33. Sortie: 24/07.

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