Critique

Josey Wales, hors-loi

© RTBF
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Un western admirable, en forme de voyage initiatique pour un fermier (Clint Eastwood) dont la famille a été anéantie par des soldats nordistes.

WESTERN DE CLINT EASTWOOD. AVEC CLINT EASTWOOD, DAN GEORGE, SONDRA LOCKE. 1976. ****
Ce jeudi 4 octobre à 22h50 sur La Deux.

Né au western et à la célébrité devant la caméra de Sergio Leone, dans les années 60, Clint Eastwood n’avait pas tardé à inscrire dans ce genre majeur ses travaux de réalisateur. Il y eut d’abord (en 1973) L’homme des hautes plaines, et ensuite ce premier sommet qu’est Josey Wales, hors-loi. Un western admirable, en forme de voyage initiatique pour un fermier (joué par Clint en personne) dont la famille a été anéantie par des soldats nordistes, et qui combattra ces derniers avant de partager la vie d’Indiens et de vivre une dernière confrontation violente. Avant l’apaisement mérité. Sur fond de panthéisme affirmé, et dans une mise en scène d’une singulière beauté, le film déploie des charmes poétiques inattendus. Mais d’une poésie incarnée, âpre et rude parfois. Et qui n’empêche nullement l’action de garder toute sa place. On remarque la présence de la blonde Sondra Locke, une comédienne qui partagera durant plusieurs années la vie d’Eastwood, et sera sa partenaire de choix pour quelques films avant de s’essayer elle-même à la réalisation avec Ratboy (en 1986)… et de connaître avec son « ex » des démêlés juridiques et financiers aussi délirants qu’intenses.

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