Critique | Livres

Dark Vador et fils

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

De la Force à la farce, il n’y a qu’un pas que Jeffrey Brown franchit joyeusement au gré d’une soixantaine de gags jubilatoires.

DARK VADOR ET FILS, DE JEFFREY BROWN, ÉDITIONS HUGINN & MUNINN. ***

On connaissait déjà le papier toilette à l’effigie de Dark Vador annonçant fièrement la couleur: « J’essuie ton père. » Et de la Force à la farce, il n’y a qu’un pas en effet. Que Jeffrey Brown franchit joyeusement au gré d’une soixantaine de gags jubilatoires extrapolant sur le ton de la parodie la relation père-fils au quotidien que le Seigneur Noir et le jeune Luke Skywalker n’ont jamais eu dans la saga de George Lucas. Auteur indé spécialisé dans l’autobiographie intime parfois très lourdement chargée en misérabilisme autodépréciatif (Clumsy, Unlikely ou encore Little Things, aux éditions Ego comme x), Jeffrey Brown excelle dans cet exercice épuré où le rire, résolument geek, ouvre aussi sur une certaine tendresse.

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