POP | En 1977, quand la sonde Voyager est envoyée dans l’espace, un disque contenant des sons et des images de la vie et de la culture sur terre est soigneusement rangé à bord destiné à d’éventuels extra-terrestres. Laurel Sprengelmeyer, alias Little Scream, lui a emprunté son nom, The Golden Record, pour baptiser sa première plaque. Un disque atmosphérique et habité qui semble nous chuchoter qu’on n’est pas seuls dans l’immensité de l’univers. Sur cet album, doré par des instrumentations ambitieuses et soignées, qui fait surgir les fantômes de St Vincent, Beach House, certains entendent PJ Harvey, on retrouve des membres d’Arcade Fire, de Stars, de Silver Mt. Zion. Et en tendant bien l’oreille, on peut même reconnaître l’intervention discrète du National Aaron Dessner (The Heron and The Fox). The Lamb, mystique, vaut à lui seul le détour…
Little Scream, The Golden Record, distribué par Secretly Canadian. ***
En concert le 12/04 à l’Ancienne Belgique
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J.B.
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