Critique

Attenberg

DRAME | Premier long métrage de Athina Rachel Tsangari, Attenberg constitue un curieux portrait au féminin, celui d’une jeune femme semblant avoir trouvé dans les documentaires animaliers qu’elle regarde sans modération sa distance au monde.

DRAME | Attenberg s’ouvre sur une mémorable déflagration sonore, le Ghost Rider de Suicide déboulant à toute berzingue, tandis que 2 jeunes filles s’embrassent, sans plus d’affect cependant. Et pour cause, il ne s’agit là que d’un exercice pratique visant à parfaire l’éducation sexuelle de Marina, 23 ans, et une existence atone, gravitant autour de son père malade et de son unique amie, Bella, avec qui elle se livre encore à de curieuses chorégraphies, trio atypique bientôt augmenté d’un inconnu.

Premier long métrage de Athina Rachel Tsangari, Attenberg constitue un curieux portrait au féminin, celui d’une jeune femme semblant avoir trouvé dans les documentaires animaliers qu’elle regarde sans modération sa distance au monde. Soit une radiographie obstinée du marasme et de l’aliénation, pour un film en phase avec son temps, moment singulier étrangement (dés)incarné par Ariane Labed, récompensée à Venise en 2010, et venu, après le Dogtooth de Giorgos Lanthimos, attester de l’émergence d’un nouveau cinéma grec.

J.F. PL.

ATTENBERG, DRAME DE ATHINA RACHEL TSANGARI. AVEC ARIANE LABED, VANGELIS MOURIKIS, EVANGELIA RANDOU. 1 H 35. SORTIE: 05/10. **

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