Shrek Forever After: il était (enfin) une fin

© PG

Shrek 4, qui devrait être le dernier numéro de la série, enfile les gags plus ou moins rigolos, mais sans réelle surprise, et sans laisser de traces dans les mémoires. Un peu facile. Mais pas mauvais non plus.

Shrek a tout pour être heureux: une femme qui l’aime et qu’il aime, des enfants adorables, des amis qui l’entourent de leur affection, et une vive popularité parmi le peuple. Oui mais voilà, notre ogre s’ennuie dans ce confort affectif et matériel. Il regrette un peu le temps des aventures, l’époque où sa seule vue terrifiait les gens, alors qu’ils le prennent aujourd’hui pour un gros nounours inoffensif.

L’horrible et maléfique Tracassin (Rumpelstiltskin en VO) l’approche alors pour lui proposer un jour d’évasion dans sa vie d’avant. Vingt-quatre heures de vacances un peu sauvages, qui se transformeront en cauchemar car le sournois, qui veut écarter Shrek pour s’emparer du royaume, l’envoie en fait dans un monde où notre ogre préféré… n’existe pas!

Comment le géant vert va devoir reconquérir une Fiona qui ne le connaît pas, tout en luttant contre l’infâme Tracassin, Shrek Forever After le raconte sur un mode plaisant. Certaines idées font mouche, comme le retour d’un chat botté devenu obèse, et le scénario fait plus qu’enchaîner les gags sans structurer l’action. Mais l’ensemble n’en est pas moins prévisible pour ceux qui suivent la saga de Shrek depuis ses (très rigolos) débuts. A l’heure où un nouvel épisode de Toy Story démontre la richesse d’une approche ambitieuse, fruit d’un bouillonnement créatif intense et d’une exigence 100 fois renouvelée, Shrek Forever After privilégie la facilité. Non sans offrir quelques moments de plaisir, certes. Mais sans non plus proposer quoi que ce soit de vraiment mémorable. Aussitôt consommé (en famille de préférence), aussitôt oublié.

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Shrek Forever After, de Mike Mitchell. Avec les voix de Mike Myers, Eddie Murphy, Cameron Diaz. 1h33.

Louis Danvers

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