Critique | Livres

Abélard, tome 1: La danse des petits papiers

Abélard, jeune musicien ingénu n’ayant jamais quitté le marais qui l’a vu naître, décide de prendre son destin en mains et part sur la route, les yeux embués par les vapeurs de l’amour.

« Personne n’est innocent! On est tous coupables de quelque chose! Hommes, femmes, tous! Sauf peut-être les enfants. Mais les enfants sont des cons. » Abélard, jeune musicien ingénu n’ayant jamais quitté le marais qui l’a vu naître, décide de prendre son destin en mains et part sur la route, les yeux embués par les vapeurs de l’amour. Les prémices d’une nouvelle vie pour cet amateur d’aphorismes qui a faim d’aventures insolites et rêve de décrocher la lune… La naïveté et la poésie simple côtoient la cruauté et l’amertume dans cette fable initiatique et animalière en forme d’invitation au voyage co-signée par un spécialiste du genre, Renaud Dillies (Betty Blues, Sumato…), et qui rappelle dans ses meilleurs moments le Adieu Chunky Rice du grand Craig Thompson. Premier volet sensible d’une histoire en 2 tomes.

N.C.

Abélard, tome 1: La danse des petits papiers de Dillies et Hautière, éditions Dargaud. ***

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