Critique

Meadowlands

© PG

Un vrai freak show, entre la fille nymphomane, la voisine mytho, le beau gosse pervers, le policier sadique… Suffocant

Meadowlands, UNE SÉRIE CHANNEL 4 / SHOWTIME, CRÉÉE PAR ROBERT MURPHY. AVEC DAVID MORRISSEY, LUCY COHU, FELICITY JONES. ****

Ce lundi 21 mai à 21.35 sur PLUG RTL

Prenez une banlieue proprette, où les apparences sont reines. Faites-y déménager une famille, et montrez-la s’adapter à ce nouveau vivarium. Secouez, et vous obtenez, non pas un énième ersatz de Desperate Housewives, mais une série britannique noire de noir et dérangée à souhaits, cette fois. Et pas drôle du tout, pour le coup.

Meadowlands, c’est son nom, et celui de la bourgade qui accueille l’intrigue. Là-bas, tous les toits sont recouverts d’ardoises, toutes les façades de lattes en plastique, imitation bois, des habitations-types pour gens-types. La ville sort de terre, au milieu de nulle part: de quoi rendre claustrophobe la moindre feuille morte.

Danny et Evelyn y débarquent, flanqués de leurs valises et de leurs jumeaux de 17 ans, Zoé et Mark, les yeux bandés. Ils bénéficient d’un mystérieux programme de protection des témoins, après avoir tutoyé la mort dans un incendie. Et se rendent compte que tout Meadowlands n’est peuplé que de ces amnésiques forcés. Un vrai freak show, entre la fille nymphomane, la voisine mytho, le beau gosse pervers, le policier sadique… Suffocant.

MYRIAM LEROY

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content