The Black Keys: le blues avant le grunge

© Frederic Pauwels

Avec Arcade Fire, Them Crooked Vultures et autres Pearl Jam au programme, l’affiche de dimanche est de loin la plus excitante de ce 36e Werchter. La preuve d’emblée avec les Black Keys.

On a à coup sûr pas vécu notre plus beau Werchter (on retiendra surtout les Specials, My Morning Benders, Phoenix, Kyteman, Rammstein…) mais la journée de dimanche a quand même vachement de la gueule avec Vampire Weekend, Them Crooked Vultures, Arcade Fire, les vieux grunge d’Alice in Chains et de Pearl Jam. En ce qui nous concerne (que Van Jets et Sweet Coffee nous pardonnent), les Black Keys, qui viennent de sortir Brothers, leur nouvel album, ouvrent les hostilités et, on peut vous dire que ça fait du bien de se décrasser les oreilles avec le blues rock de Dan Auerbach et Patrick Carney. Une guitare, une batterie…

Les clés noires, trop souvent comparées aux bandes blanches, savent y faire. Bon, ils n’enregistrent plus dans les usines désaffectées d’Akron, leur ville natale, et bossent avec Danger Mouse (Gnarls Barkley/Broken Bells) quand ils ne fricotent pas avec le hip hop (le projet Blakroc).

N’empêche, ça suinte le fin fond des Etats-Unis. Pendant plus de la moitié du concert, les deux lascars se font accompagner d’une basse et d’un clavier. I Got Mine termine le set en force. Electrique, efficace et aussi brûlant que le soleil…

Julien Broquet à Werchter

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