Dylan Dog, du fumetti italien à l’écran yankee

Où Dylan Dog passe des petites cases au grand écran, se pose la question des libertés factuelles dans la fiction historique, Steve Earle sort son premier roman, et Jeunes Pousses compile.

Avec ses millions d’albums vendus et l’imprimatur étonnant d’Umberto Eco (« je peux lire La Bible, Homère et Dylan Dog sans jamais me lasser », a-t-il un jour écrit), la bande dessinée italienne Dylan Dog fait aujourd’hui l’objet d’un film américain, tourné à la Nouvelle-Orléans et intitulé Dead of Night. Vampires, loups-garous, zombies et détective spécialisé dans le paranormal au menu, réchauffé donc, mais le tout servi avec un humour très particulier, éventuellement savoureux, même si à la vue du trailer, cela semble bien parti pour être beaucoup plus sage que dans les fumettis (pulp en italien) originaux. Notez bien que la Bible et l’Odyssée en version Hollywood, ça ne valait pas vraiment non plus les bouquins.

http://www.scifi-universe.com/actualites/10703-des-nouvelles-de-dylan-dog-dead-of-night.htm

La question mérite certainement plus qu’une entrée sur le blog de Jonathan Jones mais le chroniqueur du Guardian a au moins le mérite de la poser: dans le cas de films historiques, quelles libertés par rapport aux faits réels sont acceptables et lesquelles ne le sont pas. Jones ne prend pas position: pour lui, c’est de l’entertainment, de la fiction historique et « l’artiste » est donc autorisé à plus se concentrer sur la reconstitution maniaque des décors et des costumes que sur l’interprétation de ce qui s’est réellement passé. C’est évidemment très discutable…

http://www.guardian.co.uk/artanddesign/jonathanjonesblog/2011/feb/28/artists-accurate-history-robin-hood

Le webzine musical Goûte mes Disques s’est fait un point d’honneur à régulièrement sortir des compilations digitales titrées Jeunes Pousses et invitant à la découverte de nouveaux, vraiment nouveaux, groupes. Ils en sont à la sixième livraison, toujours axée sur des coups de coeurs réels ne devant rien aux recommandations des usines à hype. Post-punk, pop, folk et rock au menu…

http://www.goutemesdisques.com/dossiers/id/jeunes-pousses-vol-6/


A 56 ans, Steve Earle sort son premier roman, I’ll never get out of this world alive, partiellement inspiré par l’étrange fin de vie de Hank Williams. Earle, c’est un chanteur country-rock plutôt légendaire, aussi célèbre pour ses chansons que pour ses addictions, son passage en prison, un rôle dans The Wire et une certaine aptitude à susciter la polémique politique (contre les guerres au Vietnam et en Irak, contre la peine de mort, pour John Kerry en 2004…). Du vécu et du bagout, tout ce qu’il faut pour un bon ragout de mots, de sens et de style!

http://www.latimes.com/entertainment/news/books/la-ca-steve-earle-20110306,0,7668951.story

Serge Coosemans

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content