Trop tôt pour voir le jour

© Frans Wentzel

Quatre histoires, cinq tout petits bébés nés trop tôt. Un reportage au coeur de la section néonatalogie de la clinique Saint-Vincent, à Rocourt. Un coup de projecteur sur ces nourissons qui ne pèsent que quelques centaines de grammes, et sur leurs parents qui, parfois, culpabilisent de n’avoir su mener leur grossesse à terme.

Ces bébés ont la peau translucide, des mains microscopiques qui serrent fort des doigts adultes gigantesques, pèsent quelques centaines de gramme… Ils ne sont pas nés au bon moment mais voilà, ils sont là, et ils doivent vivre, ces grands prématurés.

C’est ce à quoi oeuvre, parmi d’autres structures, l’unité de néonatologie de la clinique Saint-Vincent de Rocourt. Un centre référent, dans une des plus grandes maternités de Belgique. Malika Attar et Christian Leroy s’y sont immergé, dans le cadre de l’opération Cap 48 (qui s’attache à sensibiliser le grand public à la thématique du handicap mais aussi à celle de la prématurité).

« L’équipe soignante et le personnel de la clinique étaient vraiment partie prenante. Ils avaient envie de faire découvrir leur univers très méconnu et très spécialisé », confie Malika Attar. « Du côté des parents, on y a été petit à petit. C’était plus délicat, puisque heure après heure que l’état de santé de l’enfant évoluait. » Le tandem de la RTBF a décidé de raconter quatre histoires, à travers les trajectoires de cinq enfants dont une paire de jumeaux. Il a été particulièrement impressionné par « le boulot incroyable des soignants », et ému par « la culpabilité des parents, particulièrement des mamans, qui s’en veulent de n’avoir pu mener leur grossesse à terme. »

Trop tôt pour voir le jour, 21.45 sur La Une.
Documentaire de Malika Attar et Christian Leroy.

Myriam Leroy

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