Critique

Elefante Blanco

© DR
Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME | Dans la foulée de Cloclo, Jérémie Renier est parti en Argentine, tourner Elefante Blanco de Pablo Trapero. Il y incarne un prêtre évoluant dans un bidonville de Buenos Aires, une expérience « incroyable ».

DRAME DE PABLO TRAPERO. AVEC JÉRÉMIE RENIER, RICARDO DARIN, MARTINA GUSMAN. 1H50. SORTIE: 13/03. ***

Auteur du remarquable Carancho, Pablo Trapero déploie l’action de son nouveau film dans un bidonville de Buenos Aires livré aux cartels de la drogue. C’est dans cet environnement gorgé de misère et de violence que deux prêtres, l’expérimenté Julian (Ricardo Darin) et le jeune Nicolas (Jérémie Renier), tentent de remplir leur office, social autant que religieux -un combat de chaque instant contre la folie et la corruption du monde, se doublant, dans le chef du second, d’un autre, intime, lié à une profonde crise de foi. L’énergie chevillée à la caméra, le réalisateur argentin opère une plongée saisissante dans une réalité suffocante. L’urgence suinte de ce Elefante Blanco (du nom d’un vaste hôpital resté au stade de projet) que porte une mise en scène sur le fil du rasoir -à la mesure du chaos ambiant. En résulte un film fort et viscéral, habité par Ricardo Darin, Martina Gusman et un étonnant Jérémie Renier, mais tendant à quelque peu s’éparpiller entre ses multiples enjeux.

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