Critique | Livres

Colin Niel – Ce qui reste en forêt

Nadine Monfils
Nadine Monfils Écrivain et journaliste livres

POLAR | Bizarre de découvrir un gars mort avec les poumons remplis d’eau en plein coeur de la forêt amazonienne!

Colin Niel - Ce qui reste en forêt
© DR

Suivant les coups réguliers portés sur un arbre -technique de survie qu’on apprend aux nouveaux arrivants- les gendarmes retrouvent le cadavre de Serge Feuerstein, un ornithologue réputé. Tout près de là, des orpailleurs ont installé un chantier clandestin. Sont-ils impliqués dans le meurtre du scientifique? Et quel lien avec ce malheureux albatros provenant des Terres australes, dont on a retrouvé la dépouille sur les côtes guyanaises? Le capitaine Anato et le lieutenant Vacaresse vont devoir dénouer ces pistes contradictoires. Et bien sûr, la vie compliquée du capitaine Anato n’arrangera rien à l’affaire, lui qui réapparaît plus sensible et moins rigoureux que dans le premier roman de l’auteur de Les Hamacs de carton. Une vraie balade en pleine nature, pour qui aime ça, pleine de rebondissements et d’humanité. Avec en prime, des expressions créoles colorées comme « tchip », bruit de bouche, signe de mécontentement ou de désapprobation, ou encore « amourette » -ben non, c’est pas ce que vous croyez: c’est un bois précieux à l’apparence mouchetée, employé pour faire des objets ou des meubles artisanaux. En plus, on apprend des choses! C’est pas le pied ça? A lire sous un maripa… si, si!

  • CE QUI RESTE EN FORÊT, DE COLIN NIEL, ÉDITIONS ROUERGUE NOIR, 380 PAGES.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content