My Name is Khan : un film bien fait mais très et trop long

Rizvan Khan est né et a grandi en Inde, dans une famille musulmane. Il souffre du syndrome d’Asperger, un trouble du développement appartenant au domaine de l’autisme, qui handicape sa vie sociale mais ne l’empêche pas de posséder une intelligence brillante, ni se de marier puis d’émigrer aux Etats-Unis et de s’installer à San Francisco.

De Karan Johar. Avec Shah Rukh Khan, Kajol Mukherjee-Devgan, Christopher B. Duncan.

Les attentats du 11 septembre, commis au nom de l’Islam et engendrant une vague de suspicion vis-à-vis des musulmans aux Etats-Unis, vont provoquer en lui une réaction très particulière.

Rizvan aura désormais une obsession, celle de rencontrer le président américain et de lui dire: « Mon nom est Khan, et je ne suis pas un terroriste… « . Shah Rukh Khan, star de Bollywood, porte le film sur ses épaules avec talent et engagement, comme pouvait le faire Dustin Hoffman dans Rain Man. Mais l’agenda sentimental de My Name is Khan l’emmène peu à peu vers le mélo larmoyant, son agenda idéologique le conduisant de la légitime révolte contre un racisme ambiant vers une promotion sans recul de la religion et un ton édifiant poussé aux limites du grotesque.

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Bien fait mais très et trop long, ce film fait se rencontrer Bollywood et Hollywood dans l’art de la manipulation émotionnelle, pariant (à tort ou à raison) sur l’absence d’esprit critique du spectateur.

L.D.

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