Critique | Musique

Glasser – Interiors

Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

ROCK | Il y a quelque chose de glacé, voire de glacial, dans l’univers de Glasser, alias Cameron Mesirow.

Glasser - Interiors

La jeune Américaine sort ici son 2e album, après le remarqué Ring, sorti en 2010. Dès le départ, on pense à Björk en moins extravagant. Cocteau Twins est aussi régulièrement cité: la référence à la new wave colle en effet assez bien à l’univers de Glasser. A cet égard, Interiors, un poil autiste, porte finalement assez bien son nom. Il ne faudrait cependant pas s’arrêter là. Un morceau comme New Year par exemple se permet une certaine luxuriance (le saxo soprano marqué eighties), tandis que les programmations électroniques de Forge ne restent pas deux secondes en place. De quoi briser la distance qu’un disque comme Interiors risque parfois d’installer.

  • GLASSER, INTERIORS, DISTRIBUÉ PAR TRUE PANTHER SOUNDS.
  • Le 3 décembre au Botanique, Bruxelles.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content