Critique

Paradies: Hoffnung (Paradis: espoir)

Paradis: espoir (Paradies: Hoffnung) © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

DRAME | Ulrich Seidl achève sa trilogie « paradisiaque » sur un mode ambigu, entre ironie et tendresse.

La trilogie Paradies d’Ulrich Seidl s’achève sur un film faisant pendant direct à son premier opus. Le personnage principal n’est autre, en effet, que la fille de l’héroïne de Paradies: Liebe. Une adolescente qui intègre, pendant que sa maman passe ses vacances au Kenya, un centre de régime pour jeunes souffrant d’obésité. Elle est censée y apprendre à manger diététiquement, faire du sport et se préparer à retrouver une vie saine une fois le stage achevé. Maigrir? La belle affaire, quand on ne nourrit pas vraiment de complexe, et que les regards insistants d’un docteur quinquagénaire ne laissent pas indifférente… Inversant la figure de Paradies: Liebe (40 années d’écart entre partenaires potentiels), Paradies: Hoffnung accompagne sa Lolita en surpoids d’un regard d’autant plus touché qu’il respecte le point de vue de toute la trilogie: les chances pour l’être humain de réaliser ses rêves sont faibles, voire inexistantes. Ironique comme toujours, Seidl ne s’en montre pas moins par endroits ému, entre distance et compassion.

DRAME D’ULRICH SEIDL. AVEC MELANIE LENZ, JOSEPH LORENZ, MICHAEL THOMAS. 1H31. SORTIE: 01/05.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content