Critique

[Critique ciné] The Artist

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Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

COMÉDIE | Auteur, avec les OSS 117, de savoureux pastiches, Michel Hazanavicius signe, avec The Artist, un vibrant hommage au cinéma muet, ravivant le Hollywood des années 20. Magique.

Avec The Artist, c’est à un pari audacieux que s’est attelé Michel Hazanavicius, le réalisateur des OSS 117 osant l’aventure d’un film muet, en noir et blanc qui plus est, et renouant en l’espèce avec un format que l’on croyait désormais réservé aux seules cinémathèques. Au coeur du film, George Valentin (Jean Dujardin, phénoménal), star américaine du muet que l’avènement du parlant aspire vers l’oubli. Sa trajectoire va croiser celle de Peppy Miller (Bérénice Béjo, pétulante), une jeune actrice qu’il avait contribué à lancer, et dont la carrière prend le chemin inverse.

Leurs destinées, The Artist va les entremêler au gré de chassés-croisés savoureux, soutenus par une mise en scène aérienne et astucieuse. L’alchimie entre ses 2 comédiens principaux (flanqués d’un mémorable chien, Uggy, et de quelques seconds rôles choisis, comme John Goodman ou James Cromwell) fait le reste: hommage inventif et inspiré au cinéma hollywoodien des débuts, et drôle de drame humain en même temps, le film réussit à faire rire autant qu’à émouvoir, virevoltant sur la gamme des sentiments. Soit un pur enchantement, évoquant la magie d’un Chaplin, pas moins. Chapeau l’artiste!

THE ARTIST, COMÉDIE DE MICHEL HAZANAVICIUS. AVEC JEAN DUJARDIN, BÉRÉNICE BÉJO, JOHN GOODMAN. 1H40. SORTIE: 12/10. ****

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