Les Flintstones version XXX: La Famille Pierrafeu au…

Où les Flintstones font yabadabadoo dans la case, Bret rencontre Don, Johnny Knoxville visite Detroit, et si rien ne change, la fin du monde ne sera pas pour 2012 mais presque…

Sortes d’ancêtres à la fois sixties et préhistoriques des Simpsons, les Flintstones (les Pierrafeu en français!) ne sont peut-être pas très connus des petits mais voilà bien le genre de dessin animé impossible à oublier pour les grands. Immensément cultes, surtout aux Etats-Unis, la création de Hanna-Barbara fait régulièrement les frais d’allusions et de parodies. La dernière en date, sortie quasi synchro pour le cinquantième anniversaire des débuts du show (le 30 septembre 1960) est tout simplement une version X du quotidien de Fred et Wilma. Le trailer est certes plus coquin que chaud du pagne, promo sur YouTube oblige, mais il s’agit réellement d’un film pornographique tourné dans des décors inspirés par les dessins animés, avec des acteurs fidèlement grimés et habillés à l’image de leurs modèles. Yabadabadoo…

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

On vous avait juré de ne plus vous parler de Bret Easton Ellis au moins jusqu’à la diffusion des séries télévisées dont il participe au scénario. Par contre, en ce qui concerne Don De Lillo, il n’y a jamais eu la moindre promesse, pas même la moindre allusion. Or, voilà une interview croisée d’Ellis et de De Lillo, où les deux pointures des lettres américaines font moins leur promotion respective qu’ils ne parlent du quotidien de leur métier d’écrivain. Ce qui nous vaut bien un retournement de veste, allez…

http://didier-jacob.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/10/28/don-delillo-et-bret-easton-ellis-deux-geants-du-roman-parlen.html

C’est de la pub mais de la pub qui cherche moins à vendre bêtement et cyniquement des godasses qu’à créer autour de la marque Palladium une vague de sympathie identitaire. Plutôt que d’acheter des pleines pages dans les magazines, il s’agit ici de produire des documentaires destinés au web, présentés par Johnny Knoxville en personne et partant à la découverte des scènes culturelles de villes pas forcément les plus tendance de la carte.

Première fournée: Detroit. Alors Detroit, c’est un passé de ville riche et un présent effrayant (centre-ville abandonné, quartiers entiers en friche…). Mais Detroit, c’est évidemment aussi le berceau de la soul Motown, des Stooges, de la techno, d’Eminem et de groupes garage fantastiques comme, par exemple, les Dirtbombs. Detroit, c’est aussi une ville à laquelle nombre de futurologues promettent une renaissance qui en ferait l’équivalent des années 2010-2020 du Berlin des seventies ou du Manchester des années 80. On parie une paire de pompes?

http://www.the-drone.com/magazine/detroit-lives/

On a maintenant des raisons de croire qu’à part pour Barack Obama et Nicolas Sarkozy, 2012 ne marquera certainement pas la fin du monde, quoi qu’en disent les Mayas. Après les films catastrophes (et catastrophiques!), voici donc maintenant qu’apparaissent les films nous expliquant que l’on vivra bien après le 21/12/12… mais peut-être plus pour très longtemps, à moins d’une prise de conscience planétaire transformant totalement notre rapport à la vie, à la terre et à l’univers. Il y a certes de moins en moins de gens pour considérer cela comme des faribolles new-age, ce qui ne sauve pas le documentaire 2012 Time for A Change de certains clichés et de torrents de naïvetés, malgré la qualité et la probité intellectuelles de certains intervenants. On en a traités de Khmers Verts pour moins que cela, en effet…

http://trailers.apple.com/trailers/independent/2012timeforchange/

Serge Coosemans

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content