Les Ardentes: Selah Sue encore et toujours

© Frédéric Pauwels

De festival en festival, on prend les mêmes et on recommence.

C’est quand qu’on sature? Selah Sue aux Ardentes, c’était aussi Selah Sue à Werchter qui était pareille que Selah Sue à Couleur Café. Courez après les exclus, qu’ils disaient. A quoi bon finalement, puisque il y a encore et toujours du monde pour les mêmes artistes chaque semaine… On râle pas. Elle fait le boulot, Selah Sue. Pas blasée pour un sou. Elle grimace, rugit, se contorsionne, en fait des tonnes sans que cela sonne faux. Chapeau, vraiment. Même les scies (Crazy World, Raggamuffin) sont livrées avec un certain panache.

Plus tôt, c’est Cocoon (aussi aux Francos) qui se frotte au brouhaha permanent du HF6. Pas le meilleur endroit pour leur pop plus légère que l’air, mélancolico-menthe-à-l’eau. En même temps, le duo ne s’est jamais trop pris la tête, ni la pose. Faut pas lui demander deux fois pour se mettre au diapason et adapter son répertoire : Le tube Comet balancé au petit trop, une reprise inutile mais idéale pour un festival du American Boy d’Estelle… C’est sympa, ça mange pas de pain. Pourtant, quand le quatuor de cordes s’emmêle (Oh My God), on se dit qu’il y aurait quand même moyen de contracter un peu ces chansons, de leur redonner une tension dramatique…

Soit. Y a Stromae qui attend. A moins qu’on ne le capte au Brussels Summer Festival. Ou encore au Pukkelpop…

L.H.

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