Libertine Supersport: maxi Kompakt

Michael Mayer © DR
Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

Avis à tous les clubbers: le 13 septembre, le label techno allemand Kompakt viendra fêter ses 20 ans (!) au Libertine/Supersport, à Bruxelles.

C’est ce qu’on appelle une rentrée en fanfare. Après avoir investi le Pier de Blankenberge le temps de deux soirées estivales, le Libertine/Supersport retrouvera ses appartements du Mirano bruxellois avec une soirée de rentrée aux petits oignons. L’affiche: une spéciale consacrée au label Kompakt. Elle sera forcément festive. L’enseigne allemande fête en effet cette année ses 20 ans. Elle avait déjà eu droit en juillet à une soirée entièrement dédiée à ses artistes lors du festival 10 Days Off. Rebelote ce 13 septembre à Saint-Josse, avec une soirée anniversaire réunissant quelques-unes des pointures maison: le patron Michael Mayer, Justus Köhncke, Coma… Après deux décennies d’existence, Kompakt encore et toujours, donc. Le comment du pourquoi d’un label essentiel, en 5 points clés.

1. Un label techno? Oui, certes. Mais avec une vision particulière du genre, braquée sur les aspects les plus ambient, sans tomber dans la musique de salon, élégante mais pas minimaliste, n’hésitant pas à louvoyer du côté de la pop, sans pour autant baisser ses exigences.

2. Cologne calling. Non, tout ce qui est électronique et allemand ne vient pas forcément de Berlin. La preuve depuis toujours avec Kraftwerk (formé à Dusseldorf), et depuis 20 ans avec Kompakt. Cité par le Guardian, le patron Wolfgang Voigt définit ainsi le style Kompakt comme de la « bière techno » comparée à la sévère « vodka techno » berlinoise. Ou encore un label qui a de la classe, de la « working class »…

3. Record shop. Avant de se transformer en maison de disques, Kompakt a commencé comme disquaire -en mars 93, précisément, quand l’enseigne Delirium à Francfort décide d’ouvrir une franchise à Cologne. Plus tard, en 2005, Kompakt sera également l’un des premiers labels à lancer sa plateforme de vente digitale.

4. Loi des séries. Depuis 1999, Kompakt sort une compilation quasi annuelle baptisée Total, manifeste esthétique du label, qui carbure souvent au super.

5. Trois incontournables sinon rien.Chromophobia (Gui Boratto), Ay Ay Ay (Matias Aguayo), Immer (Michael Mayer)

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