Red Faction Armageddon

THIRD-PERSON SHOOTER | Tout détruire pour mieux reconstruire! Tournant le dos à l’histoire anarchiste de Red Faction Guerilla, Red Faction Armageddon, sa suite, transforme ce mantra en gameplay accrocheur.

RED FACTION ARMAGEDDON, ÉDITÉ PAR THQ ET DÉVELOPPÉ PAR VOLITION, ÂGE 18+, DISPONIBLE SUR PLAYSTATION 3, XBOX 360 ET PC. **

THIRD-PERSON SHOOTER | Tout détruire pour mieux reconstruire! Tournant le dos à l’histoire anarchiste de Red Faction Guerilla, Red Faction Armageddon, sa suite, transforme ce mantra en gameplay accrocheur. Le gimmick de ce jeu de tir vu à la 3e personne a, de fait, de quoi laisser bouche bée. Les bâtiments et autres éléments architecturaux tapissant cette chronique martienne au scénario plutôt bancal se détruisent ainsi avec une facilité ahurissante. Quelques tirs au canon plasma, et 3 étages entiers s’effondrent comme un château de cartes. Rampes d’accès, escaliers…: aucun élément du décor n’est épargné par ces destructions visuellement spectaculaires.

Si on peut donc jouer à Destruction Express pour éliminer plus facilement des aliens par grappes entières, l’originalité du titre de Volition tient dans sa « nanoforge ». Soit un poing gavé de nanotechnologies permettant par exemple de reconstruire en direct une passerelle qui vient d’être détruite. Également utilisée pour remplir des objectifs bateaux entre réparation d’un réacteur et réaménagement de passerelles, cette arme pour le moins insolite se complète d’une foule de pétoires originales amenant l’action à suivre un canevas en corridor où l’on vise et on tire comme dans un shooter 90’s. On pense donc à Contra. Mais aussi à Lost Planet et Gears Of War, qui auraient respectivement perdu leur rythme et toute idée de couverture. Prenant la forme d’une aventure en corridor et oubliant l’idée de monde ouvert façon GTA comme précédemment, Red Faction Armageddon se parcourt donc sans vraiment réfléchir. Dommage car les subtilités de son arsenal font preuve d’un soin rarement vu ailleurs. En collant 2 aimants sur une caisse et une poutre, le joueur peut ainsi les rapprocher d’un coup sec, réduisant par la même occasion en bouillie tout ennemi se trouvant sur leur trajectoire.

Visuellement léché malgré quelques extra-terrestres insectoïdes tout droit sortis d’une série B japonaise des années 60, le mutant de Volition n’explore finalement pas comme il se doit toutes les bonnes idées qu’il avance. Pis, ses combats soporifiques amènent à tirer sans réfléchir. Le compteur d’adrénaline reste désespérément à zéro. Certains passages pourront d’ailleurs se terminer en évitant toute confrontation ennemie. Pas grave. L’intelligence artificielle des adversaires s’est perdue dans un trou noir…

Michi-Hiro Tamaï

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