Rififi chez les Rolling Stones? Keith Richards égratigne Mick Jagger

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Keith Richards, le guitariste des Rolling Stones, publie ses mémoires fin octobre au Royaume-Uni. Extraits rock’n’roll.

A l’occasion de la parution de ses mémoires, Life, (le 28 octobre chez Robert Laffont), Keith Richards, le guitariste des Rolling Stones, a accordé un entretien le 15 octobre au journal britannique The Times. Il y narre le passé tumultueux du groupe de rock’n’roll mythique: les drogues, les arrestations, les emprisonnements, la mort controversée de Brian Jones, les relations amoureuses et infidèles entre Marianne Faithfull, Mick Jagger, Anita Pallenberg et lui-même… Il y évoque également les fellations que lui faisait Anita Pallenberg ainsi que les leçons qu’il donnait à John Lennon, lui expliquant ce qui n’allait pas chez les Beatles. « Tu portes ta guitare trop haut. Ce n’est pas un violon. Pas étonnant que vous ne puissiez pas swinguer. You can rock, but not roll. »

Mais surtout, il égratigne au passage le chanteur Mick Jagger, révélant ses surnoms, « Votre Majesté » ou « Brenda », ou même la taille de son sexe dans une citation mémorable: « Marianne Faithfull ne s’amusait pas avec le minuscule pénis de Mick Jagger. Je sais qu’il a une énorme paire de couilles, mais que ça ne comble pas vraiment le manque. »

Keith Richards n’est pas tendre non plus avec l’album de son ami, Goddess in the Doorway, qu’il renomme Dogshit on the Doorstep (Une merde de chien sur le palier): « C’est comme Mein Kampf: tout le monde l’a mais personne ne le lit ».

Est-ce que Mick Jagger a lu le livre de son ami? « Oui, répond Keith Richards. Je pense même que ça lui a un peu ouvert les yeux. » Mais, sous les attaques et les boutades, pointe une indéniable tendresse pour celui qui fut son ami pendant des années: « Je l’aime. Vous savez, je l’ai rencontré quand j’avais quatre ans… »

Focus.be

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