Haunt

Le scénariste de Walking Dead au stylo, les créateurs de Spawn au dessin et à l’encrage, soutenus par le père d’ Invincible: cela sent le « supergroupe » à plein nez.

Cette union à 4 engendre-t-elle forcément un grand comic? Dès la couverture, il faut l’avouer, Haunt rappelle fortement son cousin Spawn. On est bien dans une forme déjà classique de BD américaine contemporaine, mêlant super-héros glauques et torturés, violence graphique qui dévoile tout et arrière-plan romantique. On y retrouve ainsi l’éternel triangle amoureux, épicé de quelques spécificités plutôt réjouissantes. Kurt, agent secret défunt, hante son frère Daniel, prêtre de son état et grand amateur de prostituées, afin qu’il protège Amanda, sa compagne… et amour de toujours de Kurt. « Hanter » est un mot un peu faible puisque, à l’aide d’un fluide blanchâtre, Kurt fusionne avec Daniel et le transforme en machine à tuer tout en épuisant son fluide vital. Récits enchâssés, rebondissements, faux-semblants: Todd McFarlane et Robert Kirkman font preuve d’un vrai plaisir narratif avec ce Haunt qui, sans révolutionner le genre, s’avère plutôt bien foutu.

DE MCFARLANE, KIRKMAN,CAPULLO ET OTTLEY, ÉDITIONS DELCOURT.

V.D.

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