Ron Sexsmith, Long player late bloomer
. Distribué par Cookingvinyl/V2.
En concert le 04 mai au Handelsbeurs, Gand.
ROCK | Avec son éternel air de poupon triste, Ron Sexsmith semble condamné à rester dans la position de l’underdog. Voire pire: de l’artiste maudit. Chanteur au songwriting souvent éblouissant, le Canadien fait l’unanimité auprès de ses pairs et des critiques mais n’a jamais réussi à toucher le grand public. Son onzième album, Long Player Late Bloomer, risque-t-il de changer la donne? Sexsmith s’est en tout cas offert une production des plus léchées (« Après tous ces disques à la Lars Von Trier, celui-ci est mon film d’action », rigole-t-il). Du coup, il donne à ses traditionnelles ballades un air classique presque euphorique (Get In Line). Un peu à la manière d’un Elliott Smith apaisé, ou d’un Costello amoureux, c’est dire…
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L.H.
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