Critique

De leur vivant

DRAME | Premier film d’une jeune réalisatrice belge, De leur vivant nous emmène dans une demeure endeuillée, celle d’Henri qui vient de perdre sa femme après 40 ans de vie commune.

DE LEUR VIVANT, DRAME DE GÉRALDINE DOIGNON. AVEC CHRISTIAN CRAHAY, MATHILDE DEMAREZ, RAPHAËLE GEMSER. 1 H 28. SORTIE: 09/05. **

DRAME | Premier film d’une jeune réalisatrice belge, De leur vivant nous emmène dans une demeure endeuillée, celle d’Henri qui vient de perdre sa femme après 40 ans de vie commune. Inconsolable, il voit ses trois enfants le pousser à vendre la maison isolée, qui était aussi un hôtel. Mais le veuf va rouvrir ce dernier quand une jeune femme enceinte vient y chercher refuge. Une autre donne se dessine, la vie revenant peu à peu dans une bâtisse que « hante » la présence d’une disparue à laquelle Henri continue de parler… Géraldine Doignon sait créer une atmosphère touchante, d’un intimisme prenant, autour d’un Christian Crahay vibrant tout à la fois de douleur puis de détermination. Les artifices du scénario n’empêchent pas le rapport entre lieu et personnages de parler avec une certaine éloquence. Mais l’interprétation se fait fort inégale, et quelques effets dramatiques trop insistants masquent par endroits les promesses d’un regard à la fois tendre et exigeant, faisant fi de moyens très réduits pour atteindre l’émotion.

L.D.

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