Critique

À la télé ce mardi soir: Lanceurs d’alerte, coupables ou héros?

Lanceurs d'alerte: coupables ou héros? © DR
Guy Verstraeten
Guy Verstraeten Journaliste télé

Il ne fait manifestement pas bon dénoncer les dérives de son pays aux Etats-Unis. Surtout depuis le 11 septembre. John Kiriakou, Thomas Drake et Jesselyn Badack en ont fait la douloureuse expérience.

Qu’ils aient mis en lumière la torture mise en place par les agents américains, les mauvaises conditions générales liées aux détentions des présumés terroristes ou les très douteux systèmes de surveillance globalisée utilisés par les Etats-Unis, ces trois « lanceurs d’alerte », anciens rouages de la machine américaine, se sont retrouvés à défendre leurs valeurs de l’autre côté de la barrière, le côté où l’on est intimidé, persécuté, emprisonné parfois, en tout cas privé de boulot ou de perspectives. Le documentaire de James Spione se veut l’écho de ces injustices, commises discrètement au nom de la sécurité du pays, et souvent appuyées sur l’Espionnage Act, une loi floue datant d’il y a un siècle. Et ce n’est pas l’administration Obama qui se prive de l’utiliser. Bien au contraire…

  • DOCUMENTAIRE DE JAMES SPIONE.
  • Ce mardi 16 décembre à 20h50 sur Arte.

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