Critique

The Perks of Being a Wallflower (Le monde de Charlie)

The Perks of Being a Wallflower - Emma Watson, Logan Lerman et Ezra Miller © DR
Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

DRAME | Adaptation d’un succès de la littérature adolescente US par son propre auteur, Stephen Chbosky, The Perks of Being a Wallflower situe son action à l’aube des années 90.

Drame de Stephen Chbosky. Avec Logan Lerman, Emma Watson, Ezra Miller. 1h43. Sortie: 02/01. ***

DRAME | Adaptation d’un succès de la littérature adolescente US par son propre auteur, Stephen Chbosky, The Perks of Being a Wallflower (Le monde de Charlie pour la VF) situe son action à l’aube des années 90, époque où une bonne compilation immortalisée sur la bande magnétique d’une cassette audio exprime sans doute encore le mieux les sentiments intenses et en constante mutation à même de vous remuer le ventre. C’est en tout cas on ne peut plus vrai s’agissant de Charlie (Logan Lerman), jeune homme hyper sensible et passablement perturbé qui peine quelque peu à trouver ses marques dans son nouveau collège. Jusqu’à sa rencontre avec la belle Sam (Emma Watson) et son demi-frère excentrique Patrick (Ezra Miller), tandem dont la coolitude bienveillante et la propension festive vont agir sur lui comme autant de révélateurs…

Un poil complaisant peut-être dans la mélancolie teenage qui le sous-tend, le film chronique surtout avec coeur et justesse le passage de l’âge ingrat à celui des possibles. Cette période charnière où l’on se sent vivre fort, quitte à y perdre des plumes, terrain privilégié des émois exaltés dans la drogue et l’alcool, des grands chocs esthétiques, en l’occurrence littéraires (Kerouac, Salinger, Harper Lee…) et musicaux (The Smiths, Bowie, New Order, Nick Drake…), mais aussi des rendez-vous manqués, du malaise et de l’inconfort des corps. En prise directe sur les affres de l’adolescence -vague à l’âme, soif d’absolu, incertitudes…-, Chbosky fait le pari de regarder vers l’avant –« On ne choisit pas d’où l’on vient mais on choisit où l’on va »– et construit ce film exsudant la sincérité par tous les pores autour de cette morale qui le traverse telle un mantra: « On accepte l’amour qu’on pense mériter. » En tout état de cause, son Perks of Being a Wallflower peut prétendre à un amour pas loin d’être inconditionnel.

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