Orange symphonique

© Olivier Donnet

On ne meurt évidemment pas de soif mais il est fait chaud, très chaud, en ce jeudi après-midi, au moment d’entamer la 36e édition de Rock Werchter. Les Pays-Bas jouent l’attaque.

On ne meurt évidemment pas de soif mais il est fait chaud, très chaud, en ce jeudi après-midi, au moment d’entamer la 36e édition de Rock Werchter. Les Pays-Bas jouent l’attaque.

Certains ont dormi dans leur voiture.  » Les parkings n’ouvraient pas avant ce matin.  » D’autres se coltinent des heures et des heures de bouchons. La bande d’arrêt d’urgence étant squattée pendant des kilomètres avant la sortie Rotselaar (vous inquiétez pas, les files rapetissent dès le vendredi). Un Werchter, ça se mérite mais bon tout de même.

Du hip hop hollandais ou du hip hop Hollandais ? C’est le dilemme proposé pour attaquer le mastodonte de l’été. A défaut de pouvoir souffler dans des vuvuzelas, un temps distribué aux abonnés de Voo et aujourd’hui même trouvables en supermarché, et de supporter les Oranjes, aucun écran n’est installé sur la plaine pour les quarts de finale de coupe du monde (et donc l’affrontement contre le Brésil), les nombreux festivaliers venus des Pays-Bas sont accueillis par leurs rappeurs. Version bourrin sur la Main Stage avec De Jeugd van tegenwoordig. Son titre Watskeburt a été numéro un des charts aux Pays-Bas et est resté 16 semaines dans l’Ultratop en Flandres. Symphonique avec Kyteman (alias Colin Benders) et son orchestra sous le Marquee. Cuivres, cordes, percus… Ils sont plus de vingt à s’agiter autour de leur trompettiste de chef d’orchestre. Encore mieux qu’à l’AB avant le Ghostface Killah.

Julien Broquet à Werchter.

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