Dour J2: Notwist… and shout!

Notwist © Olivier Donnet
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Vendredi, programmation la moins passionnante de ce 26e Dour festival, les trucs les plus intéressants jouent en même temps.

Deuxième journée et deuxième fournaise. Dour a chaud. Bikinis et maillots de bain donnent une impression de bords de mer au pied des terrils. Un mec en string fluo peu ragoûtant se fait fesser par sa femme, chaud devant, tandis que François et ses montagnes de l’Atlas, ses Atlas Mountains, chantent que « la vérité en vérité, on ne la connaît pas », devant quelques pelés et à peine plus de tondus, The Notwist est venu défendre, ou disons présenter, en fonction de la familiarité du public avec son oeuvre, son huitième album Close to the glass sorti en février dernier. The Notwist, c’est une bande de binoclards allemands qui en 2002 sont sortis de l’anonymat généralement réservé au rock teuton grâce à la sortie d’un album, The Neon Golden, depuis consacré par la critique. The Notwist a toujours cherché à trouver de nouvelles possibilités d’explorer la musique, à travers un équilibre plutôt savant entre pop et recherche sonore… Trop gentille pour les uns, passionnante pour les autres.

Derrière leurs instruments et leurs machines, les Bavarois fabriquent une pop électronique soignée mais toujours susceptible de partir en vrilles. Pick up the phone et Pilot font toujours leur petit effet. Appliqués, le chanteur Markus Archer et sa bande se concentrent pour restituer un univers pas nécessairement évident à faire passer de la platine à la scène. Il y a un peu de monde mais les concerts les plus intéressants ne sont définitivement pas ceux qui attirent la foule. Tout doucement, les beats sortent de terre. La plaine s’agite. Dour redevient un dancefloor à ciel plus ou moins ouvert…

Retrouvez les photos de The Notwist.

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