Critique | Musique

Zeus – Busting Visions

Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

ROCK | Zeus a de quoi vous foudroyer avec sa pop seventies qui marche sur les traces de Big Star et réveille le fantôme (ainsi que la voix) de feu Alex Chilton.

ZEUS, BUSTING VISIONS, DISTRIBUÉ PAR ARTS & CRAFTS/KONKURRENT. ****

ROCK | Ce disque est sorti à Pâques mais avait pris la poussière sur une étagère. La faute à une pochette peu avenante, un nom de groupe prétentieux, Zeus, et une période où les nouveaux albums affluent encore en masse dans les bacs de nos amis les disquaires. Busting Visions est pourtant déjà la deuxième livraison de ces Canadiens au rock aussi séduisant que passéiste. Composé de Rob Drake, Carlin Nicholson, Mike O’Brien et Neil Quin, backing band de Jason Collett, singer songwriter aperçu à ses heures perdues avec Broken Social Scene, Zeus a de quoi vous foudroyer avec sa pop seventies qui marche sur les traces de Big Star et réveille le fantôme (ainsi que la voix) de feu Alex Chilton (Are You Gonna Waste My Time?, Let it Go, Don’t Let it Go). Partiellement enregistré et mixé par Robbie Lackritz (Jamie Lidell, Feist), impeccable de bout en bout, Busting Visions est un disque en sandales. Un album à la décontraction hippie qui pratique l’amour libre avec la pop des Beatles, le folk rock de The Band et le glam de T. Rex. Quatorze titres qui dégagent des parfums d’Amérique et d’Angleterre. Les yeux dans les yeux et les oreilles dans le rétro. Tout ça vaut bien un trône.

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