Critique | Musique

The Tailors of Panama – Contraband

ROCK | Si le son de cet album n’est que tension, étouffements et pompe à testostérone, il échappe aux lourdeurs par une architecture sonore truffée de boyaux secondaires, choeurs mâchonnés, samplings inconnus, éclairs de claviers épicés.

ROCK | Si le son de cet album n’est que tension, étouffements et pompe à testostérone, il échappe aux lourdeurs par une architecture sonore truffée de boyaux secondaires, choeurs mâchonnés, samplings inconnus, éclairs de claviers épicés. La voix de Lenny, jeune cousin frais de Tom Waits (cf. Black Bench) y passe des teintes cabaret à celles du metal, avec la même implication écharpée, animale, anglaise. Parmi les moments qui impressionnent: Satellites, aux riffs plombés de ses propres échos, Contraband, crapulerie Thinlizzyenne taillée pour la radio et aussi I Want You qui casse la boîte de vitesses à mi-parcours, descendant alors dans des lenteurs marécageuses dignes du Floyd vintage. La seule reprise – Hey Bulldog des Beatles- a droit au même traitement rétamé. Enregistré par Phil Delire, mixé par Rudy Coclet, voilà du grand belge.

Ph.C.

The Tailors of Panama, Contraband, distribué par Pias. ***

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