The Subways: Rock & Roll

© myspace.com/thesubways

Dour avait rendez-vous avec les kids ce samedi en tout début de soirée, venus applaudir The Subways. Les Anglais ont montré que le rock était toujours synonyme de fougue et d ‘intensité.

Cela commence par une brève intro aux accents électro… Mais tout revient très vite dans l’ordre. Charlotte Cooper (bass), Billy Lunn (chant) et Josh Morgan (batterie) entrent en scène en sautillant comme des kangourous.

Dès le premier morceau, le chanteur nous gratine de quelques hurlements bien rock & roll. Comme pour annoncer directement la couleur. Sur la deuxième chanson, on le verra même sauter sur la batterie de façon assez spectaculaire, il faut bien le reconnaître (geste qu’il répètera à plusieurs reprises).

The Subways n’a pas de nouvel album à présenter (ils l’écrivent en ce moment). Leur set s’est donc essentiellement composé de chansons issues de leurs deux albums existant à ce jour (Young for Eternity et All or Nothing), ainsi que de quelques nouveaux titres. Et si les morceaux ne sont pas toujours aussi aboutis que ceux de leurs compatriotes des Libertines ou Arctic Monkeys, ils tiennent franchement la route. Assez pour mettre le feu a Dour (ce qui est déjà pas mal).

Le chanteur est littéralement surexcité, et les gens dans le public connaissent la plupart des chansons. Ils donnent d’ailleurs de la voix lorsque le groupe leur fait pousser la chansonnette. L’ambiance est là. Comme sur Shake Shake, où plus personne ne tient en place.

Mais l’apothéose était bien sûr sur l’inévitable (et imparable) final Rock & Roll Queen. Le morceau, allongé pour l’occasion, valait le déplacement à lui tout seul. Pendant le titre, Billy Lunn en a même profiter pour prendre un petit bain de foule. Avant de terminer par un  » merci !!  » grognard, tandis que Charlotte Cooper nous offrait un  » merci tout le monde  » plus mignon. Les kids avaient fait le déplacement pour venir admirer le rock énergique de The Subways, et ils n’ont pas été déçus. A ceux qui pensaient que le rock ne faisait plus le poids face à l’électro, il y a là matière à réfléchir.

Maxime Morsa, à Dour

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content