The Magician remet une tournée

The Magician © Wouter Van Vaerenbergh
Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

C’est ce qui s’appelle boucler la boucle. Après un premier passage en mars dernier, The Magician revient ce vendredi au Libertine/Supersport bruxellois pour fêter la sortie de son dernier EP, When The Night Is Over. Interview express avec l’intéressé.

Un EP, c’est pour faire patienter avant l’album?

Pas tout à fait. J’ai changé de label, ce qui a pris un peu de temps. Finalement, quand j’ai signé chez Parlophone, j’avais un single qui était prêt, depuis presque 2 ans. Ils étaient d’accord de le sortir, mais en l’accompagnant absolument de deux autres titres. Ce n’est pas plus mal: cela me permet de montrer des choses un peu différentes, plus calmes. C’est également une manière de sous-entendre en pointillé que l’album est en effet en préparation, mais qu’il faudra encore patienter. Je n’aime pas trop me mettre ce genre de pression. Il ne faut donc rien espérer pour 2014, hormis un nouvel EP. C’est important de sortir un single tous les 6 mois, cela permet de maintenir une certaine visibilité. Au final, l’album sera une compilation des titres déjà sortis, plus une demi-douzaine de morceaux inédits.

Est-ce qu’il n’y a pas un risque d’avoir du coup un disque très éclaté? Les tendances changent très rapidement dans l’électronique, non?

C’est vrai. On est toujours influencé plus ou moins par ce qui passe. Mais ce n’est pas forcément un problème. Aujourd’hui, par exemple, on est dans un truc plus house que disco, ce qui me va très bien. Il y a pas mal de voix, cela reste très catchy: on n’est pas dans une house dark. En Angleterre, par exemple, des trucs comme Disclosure ou Julio Bashmore me parlent énormément. En fait, c’est ce que je jouais quand j’ai commencé en tant que DJ. On est en plein dans les références house 90’s, mais adaptées à leur époque: avec une production moins naïve, une différence d’énergie.

Des nouveaux remix en préparation?

Oui, j’en accepte à nouveau, comme celui que je viens de faire pour Chris Malinchak. Mais je bosse surtout sur mes propres productions. Je vais à Londres tous les mois pour travailler avec Mark Ralph, qui a collaboré notamment avec Hot Chip. J’arrive le lundi, je repars le vendredi, 15h/jour. C’est très enrichissant.

La suite, c’est aussi toujours autant de DJ set un peu partout ?

En effet. Il va y avoir notamment Rome, puis l’Hotel Shanghai, un club terrible à Essen. Le Palais de Tokyo aussi à Paris, puis encore Zurich, des dates en Amérique du Sud, et aux Etats-Unis… C’est pas toujours évident, surtout depuis que je suis devenu papa, au mois de juin. Mais en même temps, cela me booste tous les jours, aussi créativement. C’est assez dingue.

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