ROCK | Ce trio gallois est l’une des dernières sensations promises aux « quinze minutes de gloire » par l’engeance du NME. En cause, un son gros comme le postérieur de Beth Ditto ou la dette anglaise. La comparaison n’est pas subtile, la musique non plus, puisque tout sur ce premier album se conjugue en grasses majuscules carillonnantes: les guitares -à fond-, la voix, stratosphérique, la rythmique, bourrée d’hormones mâles et de vagissements femelles. Cela pourrait donner le troisième sexe ou la troisième voie, mais après 50 minutes d’hystérie shoegazing, et beaucoup plus d’effets que de chansons, on se dit seulement que la hype britannique a encore de beaux jours devant elle… Pas forcément pour le bénéfice de la musique.
The Joy Formidable, The Big Roar, distribué par Rough Trade, *
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Ph.C.
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