Critique | Musique

Snoop Dogg – Doggumentary

Snoop Dogg, Doggumentary , distribué par EMI.

En concert le 9 juillet aux Ardentes, Liège.

HIP HOP | Ah, Snoop Dogg! S’il n’existait pas, il faudrait l’inventer. Omniprésent, jamais avare d’un featuring rémunérateur (le California Gurls de Katy Perry), c’est un peu l’invité permanent. Lui-même produit à la chaîne, sortant ici son septième album en moins de dix ans. C’est beaucoup. Voire un peu trop. Impossible de le suivre par exemple sur les 21 titres de Doggumentary.

Calé sur le g-funk qui a fait ses heures de gloire dans les années 90, il reste irrésistible (Wonder What I Do, The Weedz Is Mine, le touchant My Own Way…). Quand il s’aventure au-delà, par contre, il alterne trop souvent le bon, mais dispensable (Eyez Closed avec Kanye West et John Legend, ou un nouveau trip blues, Superman, avec le vétéran Willie Nelson) avec le pire. Voire le franchement nauséabond, comme quand il laisse les clés à David Guetta…

L. H.

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