Critique | Musique

Smod – Smod

Smod, Smod , distribué par Warner.

En concert le 1er mai à l’abbaye de Villers-la-Ville dans le cadre du festival Un soir autour du monde.

RAP’N’FOLK | Troisième album pour ce trio malien qui navigue entre rap et afro-roots, langue française et bambara. Les thèmes traitent d’impuissance politique (Les dirigeants africains, Problèmes dans ma tête) ou virent drague locale (Les jeunes filles du Maliba). C’est léger comme une nuit à Bamako avec l’une ou l’autre ruade électrique dans les brancards.

Si plusieurs morceaux rappellent furieusement Manu Chao (Dakan, Ça chante, Tidjidja), c’est parce qu’il produit l’affaire et, pour une plage, la compose (Fitri Waleya), réitérant la manuchaoisation déjà réalisée sur l’album d’Amadou & Mariam, parents de Sam, membre du trio. Le résultat est agréable mais les tics et trucs sonores de Chao, trop identifiables, vampirisent l’ensemble.

Philippe Cornet

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