Pukkelpop J3: Pokey LaFarge, deep in the roots…

Pockey Lafarge © DR
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Signé par Jack White, utilisé dans Boardwalk Empire, Pokey LaFarge perpétue la tradition et remet au goût du jour la musique d’une Amérique qu’on pensait perdue… La classe.

Third Man Records, le label de Jack White est, en anglais dans le texte, « dedicated to bringing the ‘tangible aesthetic’ back to your music collection ». Pas étonnant que l’ex-White Stripes ait craqué sur Pokey LaFarge. Pokey n’est pas un revivaliste. Pokey est, comme lui, un défenseur du patrimoine. Un gardien des traditions. Et ce jusque dans son look. Ses vêtements old school 100% ricains et ses cheveux plaqués en arrière à l’ancienne. Pokey tape dans le ragtime, le early jazz, le swing et le country blues… Pokey a trente ans et il fait de la musique d’un autre temps. Le genre de truc que Bob Dylan te passe dans ses Theme Time Radio Hour. Sauf que ça n’a pas été enregistré il y a nonante balais.

Entouré de cinq incroyables musiciens à qui il laisse tous leurs moments de gloire, Andrew Heissler (c’est son vrai nom) se met le Club dans la poche malgré l’heure matinale (11h50, c’est tôt en festival) et d’embêtants maux de tête (« à mon avis, ça doit être le café »)… Guitares, percussions, contrebasse, clarinette, trombone, trompette (dotée de sourdine) et harmonica (quel harmonica) nous promènent au beau milieu des années 20 et 30, mettent des fourmis dans les jambes et affichent des sourires béats sur les visages. The Devil Ain’t Lazy, Central Time et forcément son La La Blues… Juste parfait. LaFarge et ses potes joueront le 14 novembre à l’Ancienne Belgique. Focus recommends…

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