Pukkelpop 2012: le best of

Le public du Pukkelpop 2012. © Noah Dodson
Kevin Dochain
Kevin Dochain Journaliste focusvif.be

Le Pukkelpop 2012 a vécu. Coup de projecteur sur les meilleurs concerts d’une édition super hot.

The Stone Roses: En même temps, ils avaient prévenu: « We’re ready to take the world by storm. » Et, en effet, ils sont venus, on a vu, ils ont vaincu. Enorme. La reviewLes photos

Feist: La vraie tête d’affiche au féminin de cette édition, ce n’était pas Björk, intello et arty jusqu’à la caricature jeudi soir sur la Main Stage, mais bien Leslie Feist, et sa soul charmeuse à même de faire chavirer les coeurs. Totale classe. La reviewLes photos

Foo Fighters: Moment émotion, concert dédié aux victimes de l’an passé, best of de plus de deux heures: le concert parfait en clôture d’une édition très spéciale. La reviewLes photos

Grandaddy: A l’annonce de la reformation de la bande à Jason Lytle, le label Turnstile ironisait: « Fuck Stone Roses reunion. Let’s give Grandaddy some money. » Vous pouvez garder la monnaie, les mecs, c’était avec plaisir. La reviewLes photos

Chromatics: Sur la forme, avec le cheveu soyeux de la blonde Ruth Radelet agité par un ventilo surpuissant, on pense vaguement à un soir, puant, d’Eurovision. Sur le fond, pourtant, un excellent concert de pop synthétique, enlevé et sexy. La reviewLes photos

tUnE-yArDs: Merrill Garbus a beau être complètement barrée, elle n’en accouche pas moins de pépites pop baignées dans l’afro-beat. On en a encore les fesses qui dansent… La review

The Tallest Man on Earth: Pas au bon endroit ni au bon moment, n’empêche que le singer-songwriter suédois est profondément habité par ses morceaux lorgnant dangereusement vers le folk de Bob Dylan, et qu’il est difficile de ne pas tomber sous le charme. Les photosLa review

Lower Dens: Les plus téméraires étaient samedi fin d’après-midi dans un Castello écrasé de chaleur pour Lower Dens, petit frère kraut de Beach House. A la clé, quelques grands moments, dont Propagation ou le final Brains/Stem, sommets hypnotiques du récent Nootropics. Les photos

The Hives: C’est un peu les AC/DC des années 2000: chaque nouvel album présente 12 nouvelles versions de la même chanson, n’empêche que c’est jouissif au possible à chaque coup. Et la verve aussi arrogante que décalée de Howlin’ Pelle Almqvist n’y est pas pour rien… Les photos

The Antlers: Le temps de Rolled Together, magnifique cavalcade rock jouée en ouverture, on pense carrément avoir enfin trouvé un héritier digne de ce nom à Madrugada. Un poil plus bisounours, la suite n’en vole pas moins très haut.

Goose: Les quatre électro-punks de Courtrai auront bientôt une 3e plaque sous le bras et celle-ci s’annonce bel et bien être incontournable. Les Soulwax des années 2010? La review

The Computers: Music is Dead, vive The Computers. Un concentré d’énergie blues-punk emmené par un chanteur braillard en forme olympique. Décidément la meilleure entrée en matière possible pour quel festival que ce soit. La review

The Black Keys: Nettement moins burné qu’il y a 10 ans, le blues-rock graisseux des Black Keys continue néanmoins à faire mouche. Dans la foule, une blonde un peu chaude brandit un écriteau: « See if your key fits here. » Tout sauf des lonely boys. Les photos

Bob Mould: L’ex-Hüsker Dü, ex-Sugar reprend l’entièreté de l’album culte des seconds, Copper Blue. Et se déchaîne sur une poignée de nouveaux morceaux avant de rejoindre les Foo Fighters pour deux titres. Papy fait de la résistance, et n’a pas laissé ses couilles au combat. La review

Alt-J: Héritiers surdoués des métissages pop modernes chers à Why? ou TV on The Radio, les Anglais de Alt-J ont fait forte impression jeudi après-midi dans le Castello, malgré une prestation par moments un chouïa mou du genou.

Django Django: Sans doute l’un de nos disques favoris de 2012, et un groupe d’une redoutable efficacité sur scène. Encore mieux qu’aux Nuits Botanique, même si un morceau leur fait toujours Default… La review

Hot Chip: Mélancolique et bourre-pif, nerd et eurodance, Hot Chip continue à jouer avec classe la carte d’une électro du yin et du yang, ravageuse et crèvecoeur. Hot but not cheap. Les photos

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