Pourrez-vous retrouver toutes les références à Magritte dans ce clip d’Intergalactic Lovers?

Intergalactic Lovers © Jens Mollenvanger
FocusVif.be Rédaction en ligne

Avec Between the Lines, le premier single extrait de leur nouvel album à paraître, les Intergalactic Lovers sont de retour aux affaires. Pour le clip du morceau, le groupe s’est rendu dans le village natal de René Magritte, où vit aussi un certain Lou Deprijck…

Ils sont nombreux, les clins d’yeux à René Magritte, dans le clip de Between the Lines. C’est que le nouveau Intergalactic Lovers n’est pas seulement une fête pour les fans de « belpop », mais aussi pour les amateurs d’art. Et s’il s’inscrit parfaitement dans cette année de célébration du peintre surréaliste belge (on fêtera les 50 ans de sa mort le 15 août prochain), Lara Chedraoui et les siens ne le connaissaient pas très bien jusqu’il y a peu. « C’est Jef Bronder, le réalisateur du clip, qui nous a proposé l’idée. Après quelques recherches, on s’est rendu compte que Magritte voyait un peu le monde comme nous. »

C’est-à-dire?

Lara Chedraoui: Notre nouvel album, Exhale, traite beaucoup de la difficulté de trouver sa place. La société veut vous faire suivre une certaine trajectoire pour atteindre le succès. Mais ça ne marche pas pour tout le monde. Essayer de voir les choses différemment, comme Magritte, c’est ce qu’on fait au quotidien. Par exemple, il peint une sirène avec une tête de poisson et des jambes humaines, au lieu de la jolie fille à queue de poisson qu’on connaît tous. C’est une autre manière de voir les choses, mais peu de gens font ce genre de démarche. Dans un essai, Hermann Hesse écrit que lorsque l’on demande à cent personnes ce qu’est une table, la grande majorité parlera d’un carré avec quatre pieds. Certains varieront leur réponse en fonction de ce qu’ils pensent qu’on attend d’eux, tandis que quelques-uns seulement réfléchiront vraiment sur ce qu’est une table. Pour ces derniers, il est difficile de s’intégrer dans la société, parce qu’il faut absolument être efficace aujourd’hui. Ce n’est pas un mal en soi, mais tout le monde n’est pas fait pour fonctionner à toute vitesse.

Pour tourner le clip de Between the Lines, vous vous êtes rendus dans le village natal de Magritte, Lessines (Hainaut).

Ce village est fantastique. Il y règne une certaine ambiance de gloire déchue, avec ces usines désaffectées, et tout à coup on croise une croix de Jésus de quatre mètres de haut le long de la route. La carrière a des airs d’Islande du pauvre, et les gens sont tellement aimables et serviables… Lou Deprijck, le gars derrière Ça plane pour moi avec Plastic Bertrand, est revenu de Thaïlande pour y vivre. Il y traîne avec ses potes, y boit des pintes et s’y rappelle le bon vieux temps.

Que peut-on savoir sur votre nouvel album?

Exhale sortira le 15 septembre prochain, mais ça fait longtemps qu’il est en chantier. C’est un peu bizarre pour nous, on était en studio en septembre de l’année dernière. Je suis plutôt du genre à respecter les deadlines: quand j’ai quelque chose à faire, je veux le terminer au plus vite pour le montrer à tout le monde. Le disque est plus énergique que ce que les gens attendent de nous. Nous voulions rendre cette énergie live qui se perd souvent en studio. Mais nous en sommes fiers, on évolue encore et c’était l’intention.

Les Intergalactic Lovers seront à l’Ancienne Belgique le 2 novembre prochain pour présenter Exhale. On vous fait gagner des places ci-dessous et, en attendant, le clip de Between the Lines est à savourer: retrouvez-y toutes les références aux tableaux de Magritte, que nous avons listées sous le concours.

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