Paléo Festival: le carnet de route des Tropic

© Julien Broquet

De retour de Nyon, The Experimental Tropic Blues Band, qui a tenu un petit journal de bord rien que pour nous, retrace ses aventures au Paléo. Festival suisse réputé pour son ambiance chaleureuse où il partageait l’affiche avec les Stooges et Motörhead. Devil D’inferno raconte.

Mardi 20 juillet 2010

8h00. On quitte le local dans notre van. Il fait chaud sur la route. Super timing… L’air-co est pété depuis le début du mois de juillet. On ne va pas tarder à le réparer mais comme d’hab, on traîne un peu. A la liégeoise. Sur la route, il y a quand même 680 bornes de Liège à Nyon, on s’écoute en boucles le live de Sam Cooke au Harlem Square. Ca remplace le Be Brave des Stranges Boys qu’on avait appris par coeur à South by Southwest. Un brumisateur géant (une pub pour on ne sait pas trop quoi) nous rafraîchit sur une aire d’autoroute. 100km dans la montagne, du genre qui rendent malades, c’est à la fois désagréable et fatigant. On se console avec la vue.

17h00. Arrivée sur le site. Les filles, Caro et J-J (le Boogie Snake) vont se refaire une beauté à l’hôtel. Accueil très sympa (une bouteille de champagne), pro, chaleureux. On se sent vite chez soi (en plus propre). On retrouve Eric (d’Hollywood Porn Stars) qui est barman bénévole au festival avec son pote Pedro  » le fou « . Le même, version suisse.

18h00. J-J et Jerms (le Dirty Wolf) donnent quelques interviews. Je leur laisse le sale boulot et vais voir NERD des loges VIP où je peux entendre simultanément l’entretien en direct à la radio et le concert. Concert qui déménage (quel son !). Mais très bling bling. 18h45. On mange juste à côté du crew de Motörhead (sans Lemmy). Et on peut voir un peu plus loin le bassiste des Stooges (sans Iggy). Tour de table sur les premières impressions : Snon (ingé son) : c’est comme Dour mais en plus chic. Jerms : très agréable, les petits plats dans les grands… Et des cornettos en dessert. J-J : les danseuses de NERD sont magnifiques. Caro ( » présidente de Jaune Orange « ) : n’a jamais vu ça. Et elle en a vu ! Conclusion à 19h00 : « le Paléo, c’est comme si on était déjà venu ». L’ambiance est relax.

23h30. Début du concert. Sur la plus petite scène du festival. Il y a pas mal de monde. Les gens n’ont le choix qu’entre nous et NTM. On a sans doute recueilli les fans des Stooges et de Motörhead. Dirty Wolf n’a pas peur de la concurrence. Iggy est à l’affiche mais il déballe quand même son matos. Dans la foulée : très bonne soirée avec les Hell’s Kitchen – qui sont nos invités – dans le village VIP. Les VIP c’est un festival dans le festival. En gratuit. Les portent se fermes vers 2 heures. On traîne jusque 4. Puis se fait ramener dans notre hôtel 3 étoiles avec piscine…

Mercredi 21 juillet 2010

11h45. Bain de midi et petit déj’ sur la terrasse. La grande vie ! Moins roots que d’habitude mais très agréable. On chope la star attitude.

16h. Retour sur le site du Festival. J-J et Jerms donnent 7 interviews. L’ambiance reste toujours très cool. On a le sentiment qu’il va se passer quelque chose. Ca sent bon la fête crapuleuse. Juste avant nous sur la même scène : ASAF AVIDAN and the MOJOS. Du classic rock seventies et un chanteur à la voix aigue et féminine genre Janis Joplin. Surprenant. Je check le matos. Il me manque un tom… Le stage manager use de son talkie-walkie et le retrouve en un quart d’heure. Quelqu’un s’en servait comme table basse. La scène est plus grande que la veille mais on joue en même temps que Foals et M commence 20 minutes avant la fin de notre concert. On voit la fin du sien devant 35000 personnes (impressionnant). Puis le début, en retransmission sur écran géant une heure plus tard. Nada Surf, qui ne figure pourtant à l’affiche du Paléo, donne un petit set surprise dans le backstage. Les Américains ont un day-off et sont venus en touristes. Ils reprennent un morceau de Benjamin Biolay devant BB himself. Amusant.

Jeudi 22 juillet 2010

10h. On reprend la route et on ne traîne pas. JF (cheville ouvrière de JO) doit être à Spa en fin de journée. Piano Club joue aux Francos.

Julien Broquet, à Nyon.

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