Nicki Minaj, Pink Friday, distribué par Universal, 3/5.
R’N’B | C’est la nouvelle princesse déjantée du r’n’b/hip hop. Une sorte de croisement entre Missy Elliott (le scato Did It On’Em) et Lady Gaga (l’exubérance), le tout parfaitement marketé. Ces derniers mois, Nicki Minaj (Trinidad & Tobago, 1984) a ainsi multiplié les apparitions chez les uns et les autres (le Monster de Kanye West) pour en arriver à ce premier album, Pink Friday. Sur le morceau Roman’s Revenge, elle se prend le chou avec un Eminem en grande forme. Comme son homologue, Minaj y utilise un alter ego, nommé Roman Zolanski. Un double vicelard dont chacune des apparitions apporte un peu de décalage, entre 2 saillies r’n’b plus convenues. Sur Right Thru Me, elle se prend par exemple pour Rihanna, avant que l’intéressée n’intervienne elle-même sur Fly, tandis que sur Check It Out, Will.i.am (qui d’autre?) lui fait passer la ligne rouge en samplant les Buggles… Malgré ça, faute d’être révolutionnaire d’un bout à l’autre, Pink Friday révèle une nouvelle personnalité, dont le grain de folie pourrait mettre un joli souk dans un milieu r’n’b qui ronronne de plus en plus.
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L.H.
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