Critique | Musique

Melody Gardot – The Absence

Philippe Cornet
Philippe Cornet Journaliste musique

JAZZ | Bombardée de toutes sortes d’épithètes allant de « géniale » à « exceptionnelle », cette jeune vocaliste américaine immerge largement son troisième disque dans la jungle brésilienne.

MELODY GARDOT, THE ABSENCE, DISTRIBUÉ PAR UNIVERSAL. **

JAZZ | Bombardée de toutes sortes d’épithètes allant de « géniale » à « exceptionnelle » depuis la sortie de son premier album en 2008, cette jeune vocaliste américaine (1985) immerge largement son troisième disque dans la jungle brésilienne, le producteur Heitor Pereira retenant visiblement les leçons magnétiques de Tom Jobim. D’où les arrangements tropicaux et la langue portugaise confrontés au grain théâtralisé de Gardot, qui dramatise ses génuflexions devant l’autel Billie Holiday avec une nonchalance bossa. Tout cela est d’excellente tenue -sons comme chansons- mais il y a définitivement dans la voix même de Gardot une ponctuation des sentiments qui semble exagérée, voire artificielle. Ou alors notre sonotone est déréglé.

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