Maxima Meakusma

Ben UFO © DR
Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

Au fin fond des cantons de l’Est, l’autre festival électro incontournable du week-end, entre clubbing audacieux et propositions musicales aventureuses.

On a déjà choisi nom plus sexy. Derrière Meakusma se cache pourtant l’une des éléments les plus remuants, intéressants, en un mot passionnants, de la scène électronique en Belgique. Une organisationl/label qui continue vaille que vaille de fouiller pour trouver les musiques qui continuent de gratter et d’explorer.

Le festival qui porte son nom en est une nouvelle preuve. Il démarre aujourd’hui, sur ses terres d’origine: Eupen… On pourrait penser le coin décentré, reculé, imperméable à toutes aventures musicales électro. Depuis le départ, Meakusma semble avoir fait de cet inconvénient un avantage – après tout, les cantons de l’Est sont aussi au carrefour de la Belgique, l’Allemagne, les Pays-Bas.

Ce week-end, il y aura donc le BEA au Bozar. Et Meakusma à Eupen. Avec un programme tout aussi audacieux et excitant. Samedi par exemple, le festival a réussi à attirer notamment des noms comme Babyfather, le nouveau projet de Dean Blunt, l’Allemand Thomas Brinkmann, l’Anglais Ben UFO… Le lendemain, la fameuse pièce In C de Terry Riley sera exécutée par l’orchestre de Christian Klinkenberg, à côté de sets signés Roger 23 ou encore Yves De Mey. Et puisqu’après la musique, il y a encore de la musique, Meakusma a prévu de tourner encore autour, avec par exemple des installations, des conférences (Roger Robinson, Herrmutt Lobby), des films, et même la possibilité d’assister au brâme du cerf.

Du 23 au 25/09, à Eupen. www.meakusma-festival.be

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