Critique | Musique

Madeleine Peyroux: The Blue Room

Philippe Elhem
Philippe Elhem Journaliste jazz

Finalement, ce CD n’a pas plus de légitimité à figurer sous l’appellation jazz que ne l’aurait, par exemple, un album de Norah Jones.

Finalement, ce CD n’a pas plus de légitimité à figurer sous l’appellation jazz que ne l’aurait, par exemple, un album de Norah Jones. Moins même, car la fille de Ravi Shankar nous semble entretenir un rapport plus substantiel avec la musique afro-américaine que notre aimable chanteuse de « variété internationale » -malgré une voix qui rappelle (lointainement) celle de Billie Holiday. Composé uniquement de reprises vidées de leur substance, à en juger par les quelques originaux que nous connaissons chantés par leurs créateurs (Bye Bye Love, Changing All Those Changes, Born To Lose, Guilty, Bird On The Wire, Gentle On My Mind), The Blue Room (à trois exceptions près) recouvre de plus tous ses titres d’une épaisse couche de violons à la laideur absolue.

Madeleine Peyroux, The Blue Room, EMARCY 2689 (UNIVERSAL)

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