Les Ardentes J4: François and the Ardentes Mountains

© Olivier Donnet
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Révélation des dernières Nuits Botanique, François and The Atlas Mountains a transformé la scène principale du festival liégeois en cour de récréation.

Si Fabrice Lamproye confierait presque volontiers ses « kids » à 50 Cent, moi, je filerais plutôt ma fille à François and the Atlas Mountains. C’est sûr. Il y a un enfant un rien turbulent qui s’agite dans le corps petit et frêle de François Marry. Un gamin malicieux, espiègle et joueur. Et ça explique, du moins en partie, le charme plutôt irrésistible de son projet qui jongle avec les langues, les instruments bizarres et les idées farfelues…

François, c’est le premier groupe français signé sur le label Domino (Franz Ferdinand, The Kills…). Une espèce de Dominique A (une question de voix, de diction) qui s’abandonnerait aux sonorités africaines. L’Afrique, elle ne transpire pas que des guitares et de ses foisonnantes percussions. Elle habite François et ses comparses, leur rapport à la musique. Autant leurs disques ont la séduction intime, autant leurs concerts tiennent de la communion, de la célébration. François bouge. François saute. François danse. Comme possédé par les rythmes enveloppants de ses chansons. Les plus beaux, Piscine… Il taille la causette pas mal aussi. « On vient de jouer à Montréal et à Montreux. On enchaîne les trois plus beaux accents de la langue française. » Ou encore « Ne venez pas en France. Vous êtes bien ici. Merci d’être belge. Et je ne dis pas ça pour que vous aimiez ma musique. Vous n’êtes pas obligés d’apprécier mes morceaux. » Tout semble simple et naturel avec François qui vend lui même ses disques au pied de la grande scène son concert à peine terminé. Fameux personnage.

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