Le Manège de Mons change de nom et devient le MARS

Le manège.mons, rue des Soeurs Noires à Mons © Google Maps
FocusVif.be Rédaction en ligne

Près d’un an après Mons 2015, capitale européenne de la culture, le pôle culturel montois du Manège change de peau et s’appellera désormais « MARS » (Mons Arts de la Scène). L’officialisation du nouveau nom a été célébrée mercredi soir au Théâtre Royal de Mons.

La nouvelle entité culturelle, dont une des vitrines est un tout nouveau site internet (www.surmars.be) et le hashtag #surmars, prend ainsi une nouvelle identité, ainsi qu’une stratégie de création et de diffusion recentrée sur Mons.

« Nous ne vivons pas une révolution mais une évolution franche du Manège à MARS », a indiqué Philippe Degeneffe, directeur général. « La manège est né en 2002 et Mons 2015 a changé la donne culturelle. Cela débouche sur un nouveau projet sans nier le passé. »

Le pôle culturel montois, qui a vécu une période de turbulences budgétaires au lendemain de Mons 2015 avec une vague de licenciements de 19 postes, a retrouvé des couleurs et annonce un budget de quelque 8,230 millions d’euros pour 2017 contre environ 7 millions en 2016.

« Cette restructuration a été une première dans le secteur, par son envergure, en Fédération Wallonie-Bruxelles », explique Philippe Degeneffe, directeur général de MARS. « Sans cette mesure, il nous restait 300.000 euros pour la programmation 2017, ce qui était largement insuffisant. Notre rationalisation a permis de multiplier ce montant par 3 voire 4 et les économies réalisées sur le personnel et dans le fonctionnement global ont été réinvesties dans l’artistique. »

Dans le budget de 8,230 millions d’euros annoncé, 57% sont consacrés à l’artistique et 43% au fonctionnement. Le personnel de MARS est aujourd’hui composé de 82 travailleurs. Le poste budgétaire « emploi » avec 3,3 millions d’euros, est le premier de l’institution.

La Fédération Wallonie-Bruxelles octroie actuellement un subside annuel de quelque 5 millions d’euros, la Ville de Mons apporte 800.000 euros. À ces montants s’ajoutent les recettes propres de billetteries, sponsors, ventes de spectacles créés, autres subventions diverses et les aides à l’emploi.

« Nous sommes passés par une rationalisation indispensable », conclu Philippe Degeneffe. « C’était rationaliser ou mourir. Nous avons voulu sortir de l’image du Manège moribond. »

Plus d’une centaine d’événements nourrissent la programmation de MARS pour 2017 sur le mot d’ordre de l’éclectisme, dont des concerts de l’ORCW, de Cali, Saule, Vincent Delerm, vaudeville de Feydeau, du théâtre avec Vanessa Paradis, des concerts du midi avec les professeurs et élèves du conservatoire de Mons (ARTS2), du cirque ou encore des ateliers.

Les instances de MARS déposeront en janvier 2017 leur proposition de nouveau contrat-programme pour la période 2018-2022 auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles dont l’apport, vital, est actuellement de quelque 5 millions d’euros en subsides.

Avant d’arriver, en janvier 2014, à la Fondation Mons 2015 comme commissaire général adjoint de Yves Vasseur, Philippe Degeneffe a dirigé le centre culturel de La Louvière pendant 5 ans. Il a également travaillé aux côtés de Franco Dragone pendant 11 ans.

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